La chambre des dupes de Camille Pascal: les caprices de Marie-Anne


Le récit élégant et haut en couleur des amours passionnées de Louis XV avec la duchesse de Châteauroux.

Marie-Anne, duchesse de Châteauroux en Aurore (1740) Jean-Marc Nattier (détail).
Marie-Anne, duchesse de Châteauroux en Aurore (1740) Jean-Marc Nattier (détail). ©Photo Josse/Leemage

Louis XV le «Bien-Aimé» ne le fut peut-être pas autant qu’on le croit. Et ses véritables amours, au sens où on l’entend aujourd’hui, sont fort peu nombreuses. De la longue liste des maîtresses royales, seules deux ont été véritablement aimées par le roi, l’une inaugurant son règne, l’autre l’achevant, l’une appartenant à la très vieille aristocratie, l’autre sortant de la roture. Et pourtant il fallut bien tous les talents de la sulfureuse comtesse du Barry, née Bécu, pour réveiller les sens d’un monarque assoupi par les ans et les plaisirs.

Après la frigide Pompadour, le roi retrouva les émois qu’il connut dans sa jeunesse avec la duchesse de Châteauroux, son véritable premier et grand amour. Née d’une des plus anciennes familles françaises, les Mailly-Nesle, Mme de Châteauroux avait l’audace et la hauteur d’une Montespan. Elle voulait être une maîtresse officielle. C’est sur cette femme prépotente et ses caprices contrariés que Camille Pascal a décidé de jeter son dévolu.

Après le succès

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