Le Louvre au chevet du Musée de Beyrouth


RÉCIT – Très abîmée par l’explosion du 4 août, l’institution va avoir besoin d’un million de dollars. Les travaux seront gérés par l’établissement français.

Le personnel évacue les débris de l’explosion au rez-de-chaussée du Musée national de Beyrouth, où sont exposés les marbres et les sarcophages.
Le personnel évacue les débris de l’explosion au rez-de-chaussée du Musée national de Beyrouth, où sont exposés les marbres et les sarcophages. Julien Chanteau, musée du Louvre

Portes et fenêtres soufflées, débris de verre jonchant le sol, système de sécurité et ascenseurs hors service : le Musée national de Beyrouth a été bien abîmé par la gigantesque explosion survenue le 4 août dernier sur le port. À 3 kilomètres à vol d’oiseau. Pour sécuriser le plus rapidement possible les salles et leurs collections, et encore les bureaux et les réserves attenantes – pour l’heure seulement protégés par les gardiens ainsi que par un cordon de la Sûreté générale en armes -, un spécialiste du Louvre a été nommé. Il se trouve à pied d’œuvre depuis mercredi soir.

Julien Chanteau, Français amoureux du pays du Cèdre au point d’y résider et archéologue au département des antiquités du Proche-Orient, a été désigné pour conduire les réparations. La Direction générale des antiquités du Liban (DGA) a en effet accepté l’aide de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (Aliph, créée en 2017 et basée à Genève) pour ce chantier qu’elle estime

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