Alexander Neef plonge dans la tourmente


ENQUÊTE – Vu l’urgence, Roselyne Bachelot a voulu que le nouveau directeur prenne ses fonctions dès le 1er septembre. Le voilà à la tâche un an plus tôt que prévu, avec mission de repenser le fonctionnement de l’institution.

Alexander Neef.
Alexander Neef. Jean-Christophe Marmara/JC MARMARA / LE FIGARO

Une semaine qu’il est arrivé à Paris avec femme et enfants. Alexander Neef pensait juste rester quinze jours. Et voilà qu’il cherche un appartement, une école pour sa fille, une nounou pour son bébé, et programme l’acheminement de ses meubles par bateau. Le ministère de la Culture l’épaule dans cette installation inopinée. Roselyne Bachelot, qui l’a reçu mi-août, lui a demandé de prendre ses fonctions de directeur de l’Opéra de Paris dès le 1er septembre. Entre la ministre et le nouveau directeur, le courant est passé. Peut-on aller jusqu’à parler de «crush», pour employer cette nouvelle expression que Roselyne Bachelot vient tout juste d’apprendre? En tout cas, elle a immédiatement senti qu’il avait les qualités requises. Ce qu’elle lui trouve? «Il y a des gens dont le flegme peut passer pour une absence de sensibilité. Chez Alexander Neef, la maîtrise de soi s’accompagne d’une grande sensibilité. Cette humanité alliée à la fermeté, c’est la combinaison idéale pour piloter dans la tempête»,

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