Gérard Depardieu au poste de police pour conduite en état d’ivresse


Bis repetita placent… Huit années après une chute de scooter provoquée par une consommation abusive de breuvages alcoolisée, Gérard Depardieu vient de récidiver. Alors qu’il circulait avenue du Maine à Paris, à quelques du commissariat du XIVe, sans respecter le Code de la route (Il aurait en effet coupé quelques lignes blanches), des policiers lui ont demandé de s’arrêter.

Les deux fonctionnaires reconnaissent aussitôt le monstre sacré du cinéma français après que ce dernier ôté son casque. Constatant que le comédien est apparemment en état d’ébriété, ils le soumettent à un éthylotest sans oublier, évidemment, de prévenir leur hiérarchie. On n’arrête pas tous les jours l’un des comédiens les plus célèbres de la planète !

Le plus rabelaisien des salimbanques

Les résultats du test d’alcoolémie ne sont pas faits attendre. Avec 0,4 mg par litre d’air expiré, ils dépassent la limite supérieure autorisée qui est de 0,25mg. Le Pantagruel du septième art fait amende honorable en avouant qu’il a bu deux bières avant de chevaucher son deux-roues. Un officier de Police, alerté, décide de passer l’éponge. Les policiers prennent acte de cette décision en la consignant ainsi dans leur rapport : «Un commissaire de la compagnie de sécurisation et d’intervention prend attache avec nous et nous demande de ne pas procéder à la verbalisation de Monsieur Depardieu.»

C’est écrit, cette nouvelle incartade urbaine doit donc rester dans le secret de la mémoire des policiers qui ont arrêté le très rabelaisien saltimbanque. C’est sans compter la pression des réseaux sociaux et de la presse numérique pour qui un fait aussitôt commis est aussitôt divulgué. Cyrano de Bergerac ou comte de Monte-Cristo, le XXIe n’admet plus le moindre privilège.

Le comédien doit se soumettre à un deuxième contrôle sanguin qui confirme son état d’ivresse. Les Valseuses et leur cortège d’insouciance appartiennent désormais au monde d’avant. Et Gérard Depardieu est finalement verbalisé… De quoi le dégoûter un peu plus de la France qu’il a dit (répété) vouloir quitter, assurant aux policiers préférer Vladimir Poutine à Emmanuel Macron.

Les Valseuses de Bertrand Blier en 1974, avec Gérard Depardieu, Patrick Dewaere, Miou-Miou…

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