Caris LeVert plus fort que Popovich le gris : victoire des Nets face aux Spurs, et un match moins chiant que prévu


On ne va pas se mentir, ce Nets-Spurs avait tout du copain que tu abandonnes en soirée. Trop moche pour pécho, trop relou, blagues pas drôles et mauvaise haleine, la totale. Puis deux heures plus tard le mea culpa, car on ne s’est finalement pas (trop) ennuyé de 22h30 à 1h. Comme quoi l’habit ne fait pas le moine, comme quoi les cordonniers sont souvent les moins bien chaussés. Moine, chaussés, Chaussé au moine, rien à rajouter.

On le sait tous, cet été chelou ne s’annonce pas des plus victorieux pour les Nets et les Spurs. Qu’à cela ne tienne il faut quand même jouer le jeu, avec les forces en présence, si l’on peut encore appeler ça des forces. Et ce jeu Nets et Spurs l’ont fort bien joué cette nuit, nous offrant 48 minutes de basket champagne (discount), et nous offrant même un semblant de money time, youhou c’est la giga-teuf. La grosse déception de la soirée ? Toujours pas de Jamal Crawford à l’horizon, à croire que les Nets l’ont embauché uniquement pour détériorer le moral des jeunes à l’entrainement. Pas de Jamal donc mais un Caris LeVert bien vite dans le bon mood, lui qui avait un peu chié son premier match avant-hier face aux Pels. Le ratepi de Sevran terminera sa rencontre avec un petit 27/2/3/3 qui n’est pas sans rappeler le carnage qu’il avait fait lors de la dernière rencontre officielle entre les deux franchises le 4 mars dernier, et qui aura trouvé ce soir un compagnon de route étrange en la personne de Rodions Kurucs. Rajoutez à cela un Jarrett Allen toujours aussi utile sous le cercle et le duo Harris/Temple pour mettre les ficelles qui comptent et ça donne une équipe des Nets décomplexée, qui n’a pas grand chose à gagner à Orlando mais qui n’a pas grand chose à perdre non plus.

Pour les Spurs, bonne nouvelle Gregg Popovich est toujours debout, et bonne nouvelle le petit Lonnie Walker continue de progresser quand il joue. Bonne performance également d’un Derrick White bouillant avant la pause, alors que Marco Belinelli attendra probablement ses 50 ans avant de prendre un tir non-contesté et avec de vrais appuis. Quelques bombinettes pour Bryn Forbes, quelques mornifles distribuées par Drew Eubanks et les Spurs restent dans le match, avant de craquer sur la fin malgré un cinq Belinelli / Forbes / Samanic / Metu / Eubanks digne des plus belles années texanes. Quand ça veut pas gagner ça gagne pas, quel malheur.

On s’attendait à souffrir mais finalement ce fut presque plaisant. Comme quoi jouer sans pression ça ne oeut pas faire de mal et c’est encore une bonne nouvelle car ce sera le cas pour les neuf prochains matchs de ces deux formidables équipes pleines d’ambitions. Pfiou, vivement lundi.

 

stats Nets Spurs 26 juillet 2020 Stats Spurs Nets 26 juillet 2020

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*