Les Pelicans annoncent la couleur en tabassant les Nets : déso Brooklyn, ça risque de coincer avec les deux tiers de l’équipe absents


On ne va pas se le cacher, ce n’était pas forcément le match le plus attendu de la nuit. Pourquoi ? Car l’attraction principale des Pels se fait encore porter pâle, et car les sept ou huit attractions principales des Nets sont également absentes et ce pour diverses raisons. Il n’empêche que dans un match entre une équipe qui nourrit de faire le casse du siècle à l’Ouest et une autre qui aimerait probablement que tout ça ne soit qu’un mauvais rêve… et beh il n’y a pas eu de match.

Ces Nets-là ne sont pas les vrais Nets, ce n’est un secret pour personne. Kevin Durant, DeAndre Jordan, Kyrie Irving, Spencer Dinwiddie, Nic Claxton, Taurean Prince et Wilson Chandler sont absents, Jamal Crawford, Joe Harris, Justin Anderson et Tyler Johnson n’étaient pas là non plus, et à l’arrivée même une franchise de G League aurait probablement broyé l’équipe D de Jacque Vaughn. Oh il y avait bien ce brave Jarrett Allen, courageux dans la raquette, le duo Musa/Kurucs, youpi, qui tentait de minimiser le supplice, mais quand ton trio principal en attaque est constitué de Caris LeVert, Timothe Luwawu et Chris Chiozza et que ces trois messieurs envoient un 10/38 au tir, tout devient forcément plus difficile. Manque de bol, comme si ça ne suffisait pas, les Nets avaient rendez-vous pour leur apéritif avec des Pelicans dans un tout autre mood, privés pour quelques jours encore de Zion Williamson mais bien décidés à se chauffer pour aller gratter la huitième place des Grizzlies à l’Ouest. Le décor posé vous vous doutez donc de l’issue assez logique de la chose, et c’est au final une branlée assez sale que les hommes d’un Alvin Gentry vêtu d’une petite laine de vieux auront « offert » à leur adversaire du soir. 99-68 avec un Brandon Ingram qui ne joue que dix minutes, un J.J. Redick lui aussi économisé, laissant par exemple au jeune Nickeil Alexander-Walker nous rappeler que la pré-saison reste son dada. Une grosse première mi-temps de E’Twaune Moore, Jrue Holiday en patron et des remplaçants qui ne lâchent rien et voilà comment on arrive tranquillement à la trentaine, face à des Nets complètement dépassés et devant un public… non rien.

Les automatismes manquent, évidemment, la forme aussi, mais on a déjà la quasi certitude que ces Nets ne seront pas au centre de la love story de l’été. Leur seule chance finalement ? En vue d’une éventuelle qualif en Playoffs ? Que les Wizards soient encore plus mauvais qu’eux, et pourtant y’a un vrai défi.

stats Pels 23 juillet 2020 stats Nets 23 juillet 2020

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