Enquête sur le «scantrad», le piratage de mangas à l’échelle industrielle


Lancé ce jeudi 16 juillet, le mouvement #WeLoveManga invite lecteurs, éditeurs, libraires et pirates à se construire un avenir commun. Mission impossible ?

L'iniative #WeLoveManga se veut «bienveillante et inclusive».
L’iniative #WeLoveManga se veut «bienveillante et inclusive». WeLoveManga

«En France, sur 400 millions de chapitres de mangas lus chaque année, plus de la moitié l’est de façon illégale ! (1) C’est un peu comme si votre mangaka préféré, votre libraire ou votre éditeur devait travailler gratuitement la moitié du temps.» Ce constat est le point de départ du mouvement #WeLoveManga, lancé ce jeudi sur les réseaux sociaux par l’équipe aux commandes de la très récente plateforme de lecture par abonnement Mangas.io.

«On est tous unis par cette passion du manga, nous, en tant qu’acteur légal dans la lecture numérique, mais aussi les plateformes de scantrad, les éditeurs, les mangakas…», estime Romain Régnier, le fondateur de Mangas.io, qui affirme vouloir défendre un «la santé globale de l’écosystème» et réfléchir sur des «alternatives» au piratage, sans adopter une attitude moralisatrice vis-à-vis des producteurs et des consommateurs de mangas illicites. Extrêmement populaire auprès d’une partie du public, la pratique du scantrad reste – rappelons-le – parfaitement

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