Sous le feu de critiques lors de la dernière cérémonie en février, les membres démissionnaires de l’académie doivent voter de nouveaux statuts. Une procédure à risque tant les tensions persistent.
L’enterrement est prévu le jeudi 9 juillet. Les César, tels qu’imaginés par le flamboyant producteur Daniel Toscan du Plantier, auront vécu 45 ans. Cette fois, pas de tapis rouge, pas de crépitement d’appareils photos. Emportés en janvier dans un tourbillon d’attaques publiques et de petites phrases assassines, les César vont mourir dans l’indifférence. Les ravages du Covid-19 dans l’industrie sont tels que les producteurs, réalisateurs, acteurs et techniciens ont désormais d’autres priorités.
Une preuve: la «cérémonie» aura lieu dans une salle de réunion impersonnelle au neuvième étage du Centre national du cinéma (CNC), à Paris. Les quarante-cinq invités sont attendus sur le coup de 11 heures. Derrière les masques antivirus, on reconnaîtra Margaret Menegoz, productrice d’Éric Rohmer et de Michael Haneke, le communicant Dominique Segall suivi sans doute par Philippe Labro, Costa-Gavras, Claude Lelouch… Uniquement des grands noms du septième art, tous administrateurs des César.
Pendant toutes
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