Chœurs: un retour en sourdine


Professionnels ou amateurs, les ensembles français se reconstituent tant bien que mal. Pour des concerts ultrasécurisés, tant en salle que sur scène.

Moins de quarante spectateurs installés sur la scène et une centaine de choristes répartis entre le parterre et le deuxième balcon, un dispositif sanitaire original pour ce retour de la Maîtrise populaire de l’Opéra Comique, le 24 juin à Paris.
Moins de quarante spectateurs installés sur la scène et une centaine de choristes répartis entre le parterre et le deuxième balcon, un dispositif sanitaire original pour ce retour de la Maîtrise populaire de l’Opéra Comique, le 24 juin à Paris. Stefan Brion

Les trente-sept spectateurs ont pris place sur scène. Face à eux, une centaine d’enfants, répartis dans la salle. Du parterre au deuxième balcon, leurs tee-shirts colorés dansent dans les rais des projecteurs. À mesure que leurs voix s’élèvent, l’étonnement fait place à l’émerveillement. L’inquiétude au soulagement. En cette après-midi du 24 juin, la Maîtrise populaire de l’Opéra Comique se retrouve – presque – au complet pour la première fois depuis début mars. Pour sceller son déconfinement, le patron, Olivier Mantei (lire page 23), lui a offert rien moins que le concert de réouverture de la salle grâce au soutien de la Fondation Bettencourt-Schueller.

Bien sûr, le parterre, fait d’invités, est restreint. Et chaque choriste dispose de 4 m2 autour de lui. Cette distanciation, sécurisante d’un point de vue sanitaire, pouvait s’avérer dangereuse artistiquement. Mais petits et grands ont remporté le défi. De leur prestation, allant de la Renaissance à Offenbach, des Platters harmonisés à

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à
découvrir.

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*