faut-il prendre son abonnement pour la saison prochaine?


Parmi les directeurs de salles qui pratiquent ce type de réservation, deux écoles se distinguent: les optimistes et les prudents. En attendant l’évolution des conditions sanitaires, voici l’état des lieux.

La Philharmonie de Paris a rouvert ses portes le 21 juin pour la Fête de la Musique, avec une audience limitée et une formation réduite autour de la pianiste Khatia Buniatishvili.
La Philharmonie de Paris a rouvert ses portes le 21 juin pour la Fête de la Musique, avec une audience limitée et une formation réduite autour de la pianiste Khatia Buniatishvili. ALAIN JOCARD/AFP

Faut-il s’abonner?

La raison est aveugle, l’incertitude épaisse, l’indignation violente: pourquoi peut-on s’entasser en classe éco pour voler de Paris à Tokyo, pourquoi peut-on déjeuner ou dîner côte à côte au restaurant et pourquoi est-il interdit de s’asseoir normalement dans une salle de spectacle? Même si depuis l’annonce du ministre de la Culture, Franck Riester, ce dimanche, que «les salles peuvent aller au-delà de la demi-jauge», qu’on «peut s’asseoir ensemble quand on est dans le même groupe social mais il faut laisser un siège d’écart si on ne connaît pas les gens assis à côté», même si «on peut retirer son masque une fois assis», le flou persiste. Les directeurs de salles réagissent chacun à leur manière. Le club des incorrigibles optimistes pense que d’ici septembre, les autorités auront cessé de considérer les salles de spectacle comme suspects numéro un de la propagation du Covid-19.

En face, le club des directeurs prudents met bel et bien en place des mesures sérieuses pour

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