Rondeau et Dunford, compagnons de luth


Le luthiste Thomas Dunford et le claveciniste Jean Rondeau ont uni leurs forces pour un album détonnant qui fait dialoguer leurs instruments.

Jean Rondeau (à gauche) et Thomas Dunford: même énergie, même désir d’entreprendre... les deux artistes étaient nés pour se rencontrer.
Jean Rondeau (à gauche) et Thomas Dunford: même énergie, même désir d’entreprendre… les deux artistes étaient nés pour se rencontrer. Erato – Warner classics

Un tourbillon de couleurs et une salvatrice bouffée d’air frais. Ainsi pourrait-on résumer le dernier projet discographique du claveciniste Jean Rondeau et du luthiste Thomas Dunford. Chacun s’est imposé, ces dernières années, comme un soliste de premier plan pour son instrument… Redonnant ses lettres de noblesse en même temps qu’une fougueuse jeunesse à des répertoires qui étaient plutôt jusqu’alors des répertoires de niche. Même tempérament de feu. Même énergie communicative. Même désir d’entreprendre… Les deux artistes étaient nés pour se rencontrer. Et c’est au sein du continuo baroque, sur une production de l’ensemble Les Ambassadeurs d’Alexis Kossenko, que leurs chemins finirent par se croiser, il y a sept ans de cela.

C’est difficile à formuler mais, musicalement, on allait toujours dans le même sens, sans s’être consultés avant. C’étaient les mêmes dynamiques, les ­mêmes respirations, les mêmes phrasés…

Jean Rondeau

«On a tout de suite senti une direction commune dans le jeu, explique Jean Rondeau. C’est difficile à formuler mais, musicalement, on allait toujours dans le même sens, sans s’être consultés avant. C’étaient les mêmes dynamiques, les mêmes respirations, les mêmes phrasés…»

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