Fort Boyard menacée : des tournages incertains, la production « très inquiète »


Alexandra Laroche-Joubert est inquiète. Pour l’heure, l’avenir de Fort Boyard est plus qu’incertain, comme elle l’a confié vendredi 5 juin 2020 dans l’émission radio d’Europe 1 Culture Médias.

La crise sanitaire est également compliquée pour le secteur de l’audiovisuel. Durant la durée du confinement, les productions d’émissions ou de séries ont été contraintes de stopper les tournages afin de ne pas mettre les équipes en danger. Si depuis la fin du confinement, nombreux sont les présentateurs ou acteurs à avoir repris le chemin des tournages, les personnes qui travaillent sur l’émission Fort Boyard ne sont toujours pas certaines de retrouver leur travail.

Cette semaine, les tournages de la nouvelle saison devaient débuter dans des conditions particulières pour respecter les mesures sanitaires. « Les candidats porteront des masques. Nous utiliserons plusieurs bateaux au lieu d’un seul pour rejoindre le fort. Nous avons spécialement créé des jeux confinés qui permettent de respecter les gestes barrières et la distanciation« , avait notamment confié Takis Candilis, le directeur général délégué à l’antenne et aux programmes de France Télévisions, au Parisien début mai. Malheureusement, des questions d’assurance pourraient tout remettre en cause.

« C’est rare que je parle comme ça parce que je suis quelqu’un de colérique, mais maintenant, je suis inquiète. Fort Boyard est un monument, à la fois au sens figuré qu’au sens littéral et ce monument est en péril. Actuellement, il n’y a aucune assurance. C’est-à-dire que les assurances ont décidé de ne pas nous assurer, donc j’ai des millions en jeu à tel point que, si par hasard, on ne peut pas tourner pour cause de Covid, parce que j’ai un, deux, trois ou quatre cas, c’est catastrophique. ALP [la société de production, NDLR] peut mettre la clé sous la porte et ne plus jamais pouvoir diffuser Fort Boyard », a confié Alexia Laroche-Joubert. Elle a ensuite précisé qu’ils avaient mobilisé les pouvoirs publics afin de bénéficier « d’un fonds de soutien » comme celui proposé au secteur du cinéma et de la culture. Une épreuve dont la production se serait bien passée.

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