Brice de Nice et la Côte d’Azur


UN FILM, UNE RÉGION – En 2005, Jean Dujardin crève l’écran avec ce film de James Huth qui restera culte. Depuis, il attend toujours la vague.

Jean Dujardin dans Brice de Nice (2005) de James Huth.
Jean Dujardin dans Brice de Nice (2005) de James Huth. The Kobal Collection/Aurimages

Il attend la deuxième vague. La première, il l’a rêvée. Le moyen de faire autrement? Ce dadais de Brice habite sur la Côte d’Azur. Chez lui, tout est jaune, ses tennis, son tee-shirt, ses cheveux, sa planche – sauf son rire. Il est franc, direct, bon enfant. Ce fils d’un mafieux local regarde le DVD de Point Break en boucle, se prend pour Patrick Swayze. Chaque jour, il se rend sur la plage des Bains militaires pour attendre le fameux rouleau qui l’emportera au sommet. Il piétine pour rien sur les galets. Le soir, il organise dans sa villa des fêtes qu’il baptise des «yellows» pour concurrencer les nuits blanches de Saint-Tropez. La jeunesse niçoise et dorée s’y bouscule. Les filles se tortillent en mini-jupe. Autour de la piscine, le grand jeu consiste à défier son adversaire à coups de répliques cinglantes. En cas de victoire, il s’agit de crier «cassé!» et d’effectuer un geste transversal du bras devant le torse. Cette méthode envahit à l’époque les cours de récréation. La réplique

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