Le Brésil pleure l’artiste Abraham Palatnik, l’homme de Rio mort du coronavirus


DISPARITION – Pionnier de l’art cinétique, il s’est éteint à 91 ans dans sa ville, le 9 mai, victime du Covid-19. De Julio Villani à Julio Le Parc, les artistes sud-américains, comme les historiens de l’abstraction, lui rendent hommage.

Abraham Palatnik le Brésilien (à droite) et Julio Le Parc l’Argentin (à gauche), deux voies distinctes de l’art cinétique venues d’Amérique du Sud.
Abraham Palatnik le Brésilien (à droite) et Julio Le Parc l’Argentin (à gauche), deux voies distinctes de l’art cinétique venues d’Amérique du Sud. Courtesy Studio Julio Le Parc

Abraham Palatnik est cette grande figure de l’art brésilien, ce pionnier de l’art cinétique qui fait référence dans les musées et les collections privées au Brésil. Né en 1929 à Natal dans le Nordeste, ce fils d’immigrants juifs russes passe son enfance, de 1932 à 1947, à Tel Aviv en Israël pour ne revenir au Brésil qu’à 20 ans.

Installé à Rio en 1948 où il est mort à 91 ans, le 9 mai dernier, des suites du coronavirus selonArtnews , il en est devenu le symbole même. Celui qui étudia la physique et la mécanique avant de passer à la peinture, au dessin et à l’esthétique, est devenu cette figure-clé de la scène brésilienne, «un précurseur et un acteur considérable du cinétisme».

À ce titre, il est, depuis longue date, représenté par la reine des galeristes brésiliennes, Nara Roesler. Le MoMA de New York a une oeuvre historique de Palatnik des années 1950, un don de la mécène vénézuélienne Patricia Phelps de Cisneros en 2008 et mis à l’honneur à travers sa collection, exposée comme un tout

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