Lance Armstrong continue ses aveux : dopé depuis ses 21 ans !


Durant de longues années, Lance Armstrong a représenté un héros, un champion qui s’est vaillamment battu contre le cancer et l’a battu. Mais le mythe s’est écroulé le jour où sa véritable histoire a été révélée au grand jour et que tout le monde a découvert qu’il ne méritait en rien ses sept titres consécutifs acquis sur le Tour de France (de 1999 à 2005) puisqu’il était dopé. Aujourd’hui, Lance Armstrong en dit encore un peu plus sur cette sombre facette de sa vie qu’il affronte lui-même.

L’ancienne star du cyclisme mondiale de 48 ans fait l’objet d’un nouveau documentaire, LANCE, qui sera diffusé en deux parties par Crumpa à partir du 24 mai 2020. Celui qui purge toujours une suspension à vie pour dopage (prononcée par l’UCI en 2012) y révèle avoir plongé dans le dopage bien plus jeune que ce que l’on pensait. « Quand me suis-je dopé pour la première fois ? Je devais avoir 21 ans, c’était lors de ma première saison professionnelle« , confesse-t-il. Selon l’ancien fiancé de la chanteuse Sheryl Crow, le dopage aurait un lien avec son cancer des testicules qui lui a été diagnostiqué en 1996, date à laquelle il a commencé à utiliser des hormones de croissance. L’EPO a été une véritable révélation pour lui. « Nous avions déjà essayé de la cortisone à faible indice d’octane, ou quelque chose comme ça, mais l’EPO était d’un tout autre niveau, explique-t-il dans ce documentaire. Les avantages en termes de performances étaient si importants que le sport est passé du dopage à faible indice d’octane, qui a toujours existé, à ce carburant de fusée à indice d’octane élevé. C’était la décision que nous devions prendre.« 

Ce n’est pas la première fois que Lance Armstrong passe aux aveux, il l’avait déjà fait longuement au cours d’un entretien exclusif réalisé avec Oprah Winfrey en 2013, une démarche qui avait provoqué un véritable tollé.

Le documentaire proposé par Crumpa, d’une durée de quatre heures et réalisé par Marina Zenovich, promet une plongée dans le « bassin d’amertume » du Texan. Selon le média Cycling News, LANCE se penche sur « l’ambition qui fait rage, le statut de célébrité, les femmes, l’argent et, dans l’ombre, l’intimidation et les menaces, la litanie de vies détruites et l’odeur constante de catastrophe et de mort planant sur son sport« .

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