Le galeriste Teddy Tibi, qui a rouvert son espace à Paris, montre sur internet des œuvres réalisées ces dernières semaines.
Mardi, il a rouvert son petit espace d’art. Dommage qu’il n’y ait pas un chat dans cette rue Louise-Weiss du 13e arrondissement de Paris pour le constater. Tout le monde continue de télétravailler et les immeubles de bureaux voisins de ce carré d’angle vitré restent comateux. N’empêche: Teddy Tibi est un battant, alors il se bat.
Après la quête du gel et des masques, une fois passés la tenue de ménage, l’aspirateur et le chiffon, ce concepteur d’expositions, éditeur de monographies d’artistes, directeur du magazine bimestriel Art Absolument et animateur de ce petit «white cube» fonctionnant en réseau avec une dizaine de galeristes, a revêtu son costume d’avant. Celui à rayures. « Je l’avais remisé depuis ce qui me semble une éternité», dit-il.
Aux cimaises, des feuilles dessinées, aquarellées ou peintes d’écrivains et de poètes qui lui sont chers
Avec lui et sourire aux lèvres – bref paré pour l’accueil du moindre curieux, voire du client -, il dame le pion pour l’heure aux géants. Le Louvre, Beaubourg, Orsay, le Musée d’art moderne de la ville de Paris ou le palais de Tokyo demeurant paralysés.
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