Tiens, Josh Smith n’est plus sous contrat à Detroit : faut dire que cet escroc n’y a plus mis les pieds depuis 2014


On vous l’a déjà dit, certains joueurs de la Grande Ligue sont des braqueurs qui n’ont rien à envier à ceux de La Casa De Papel. L’un des plus connus d’entre eux ? Josh Smith, qui après la signature en 2013 d’un contrat de 54 millions de dollars sur quatre ans ne s’imaginait sûrement pas que ce deal tiendrait en réalité jusqu’en 2020.

En 2013 et après neuf saisons magnifiques à Atlanta, franchise dans laquelle il avait débuté sa carrière, Josh Smith est agent-libre et décide de rejoindre Detroit qui lui offre un contrat à plus de 13 millions de dollars par saison, chose que ne peuvent alors pas se permettre les Hawks qui, eux, commençaient à se bâtir une belle équipe autour de Kyle Korver, Al Horford Jeff Teague ou encore Lou Williams. Mais dans le Michigan, Smith ne convainc pas et est coupé par le coach et General Manager des Pistons, Stan Van Gundy. Il reste alors 27 millions de dollars sur le salaire de l’ailier-fort et la franchise décide d’étaler la somme en lui offrant 5,5 millions de dollars par an jusqu’à expiration de son contrat, ce qui nous amène en… 2020. Le filou signera dans la foulée chez les Rockets et y fera une campagne de postseason magnifique en sortant notamment les Clippers en demi-finale de Conférence alors que ces derniers menaient 3-1. Comme quoi, il pouvait encore rendre de fiers services. La suite sera bien moins glorieuse, trois passages de trois mois aux Clippers, choqués par leur bourreau de la saison précédente, aux Rockets de nouveau où il avait donc bien marqué les esprits, et aux Pelicans le temps de trois matchs avant de prendre une retraite bien méritée.

L’expiration de ce deal arrive au bon moment puisque les Pistons sont à partir de cet été dans une phase de reconstruction totale et le GM pourra ainsi avoir une liberté totale, sans ce petit fardeau. Si Smith fait partie des plus grands voleurs de ce début dé siècle, d’autres ne sont pas en reste. Savez-vous par exemple que Monta Ellis touchera de l’argent des Pacers jusqu’en 2022, que Kevin Garnett touche encore 5 millions par an de la part des Celtics et ce jusqu’en 2022 également ? Que Deron Williams a touché plus de 16 millions après sa retraite grâce aux Nets ou encore que la légende Tim Duncan finit lui aussi son contrat avec les Spurs cette saison ? Il y a d’autres exemples mais ceux-là sont particulièrement parlants, et une franchise doit souvent y réfléchir à deux fois avant de couper un joueur, ce dernier pouvant souvent représenter un boulet financier sur de longues années. En tout cas ces joueurs ont pris au pied de la lettre l’expression retraite dorée et en profitent encore au quotidien. Qu’est-ce que c’est trop bon la vie d’coupé.

Un soulagement pour les Pistons qui, symboliquement, ferment définitivement le livre Stan Van Gundy. Le braquage est terminé et la reconstruction de la banque des Pistons peut commencer.

Source texte : Nicolas Henkel – PistonPowered

 

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