«la caméra devait être prise dans le tourbillon de The Eddy»


INTERVIEW – Le réalisateur franco-américain prodige, oscarisé à 32 ans pour La La Land, réalise les deux premiers épisodes événement de la série Netflix et replonge dans les délices du jazz.

Damien Chazelle sur le tournage de the Eddy avec André Holland et Amandla Stenberg.
Damien Chazelle sur le tournage de the Eddy avec André Holland et Amandla Stenberg. Lou Faulon

Un développement atypique: The Eddy fut mis en musique avant d’avoir le moindre trame et dialogues. Primé plusieurs fois aux Grammy awards, Glen Ballard a composé entre 2007 et 2013 trente-neuf morceaux de la bande originale. Puis avec le producteur Alan Poul (Six pieds sous terre), l’ancien collaborateur d’Alanis Morrissette s’est mis en quête d’un scénariste (Jack Thorne, plume de la pièce Harry Potter et l’enfant maudit) et de réalisateurs, parmi lesquels Damien Chazelle. Le prodige franco-américain, plus jeune metteur en scène oscarisé à 32 ans, donne le ton d’une série qui saisit ses artistes-héros sur le vif, avant de passer le relais à Houda Benyamina (Divines), Laïla Marrakchi et Poul.

LE FIGARO. – Qu’est-ce qui vous a fait passer du grand au petit écran?

Damien CHAZELLE. – Alan Poul et Glen Ballard m’ont contacté en 2014, après avoir vu Whiplash à Sundance. The Eddy était juste un concept: une série autour d’un club de jazz parisien. Ayant vécu à Paris enfant, je rêve depuis toujours

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