Grâce aux nombreux films argentins disponibles en VOD, la capitale du tango dévoile ces hauts et ces bas-fonds.
Par Etienne Sorin
Le voyage? «Ce petit vertige pour couillons», écrit Céline. Bardamu n’a pas attendu le coronavirus pour en revenir. Michaux le dit à sa façon, plus poétique: «La Terre est rincée de son exotisme.» À force d’obéir aux injonctions du président Macron («Lisez!»), on en vient à imiter Luchini et à citer des écrivains à tout bout de champ. Il faut dire que pour voyager confiné, on ne fait pas mieux que la littérature. Et le cinéma. L’invention des frères Lumière sert à ça, voir du pays en restant chez soi. Si les frangins lyonnais ont filmé une sortie d’usine au bout de la rue, ils ont aussi rapporté des images du bout du monde. L’office du tourisme argentin ne peut donc pas prétendre à l’idée du siècle en incitant à visiter Buenos Aires à travers le cinéma mais elle mâche le travail en listant les films disponibles sur les plateformes VOD.
Le méchant virus n’a pas tué l’ironie. On trouve dans la sélectionLes Nouveaux Sauvages , film à sketchs de Damian Szifron, révélé à Cannes en 2014. Pas
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