Patron du Metropolitan, Max Hollein évoque l’avenir du musée qui fête ses 150 ans, portes closes


INTERVIEW EXCLUSIVE – Avant la crise sanitaire, nous avons rencontré le jeune directeur du grand musée new-yorkais. Les mesures de confinement n’étaient pas alors d’actualité. Et pourtant…

Patio du château de Vélez Blanco, Almeria, 1506-1515. Une des merveilles du Metropolitan Museum de New York.
Patio du château de Vélez Blanco, Almeria, 1506-1515. Une des merveilles du Metropolitan Museum de New York. VD / Le Figaro

Le jeudi 27 février, autant dire il y a un siècle, Max Hollein, directeur du prestigieux Metropolitan Museum of Art depuis août 2018, était à Paris pour présenter son projet «About time» au Musée d’Orsay, devant le petit monde de la mode, juste de retour de la Fashion Week de Milan. Une conférence express, fixée à 8 heures du matin afin de respecter la Fashion Week de Paris. L’heure n’était pas encore à la catastrophe officielle. Ni masques ni distanciation sociale appuyée, même si chacun gardait ses distances. La vague de l’épidémie semblait encore un phénomène asiatique et peu à peu italien. La France restait perplexe. L’Amérique semblait bien loin du virus, de l’autre côté de l’Atlantique.

Soucieux mais charmant, le Viennois de New York, Max Hollein, 50 ans et une belle prestance, était concentré sur ce plan de bataille qu’est une communication réussie: les 150 ans du Metropolitan Museum of Art en 2020, année qui se devait d’être historique. L’idée de la création du musée remonte à 1870,

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