Amiens, Joannin veut reprendre la Ligue 1 pour l’aspect économique


Le président d’Amiens a souligné l’importance de terminer la saison de Ligue 1 pour des raisons économiques notamment.

Une reprise à la mi-juin, voici le dernier scénario évoqué par la LFP et souhaité par les clubs du championnat de France. Interrompue à la mi-mars, la Ligue 1 compte encore dix journées à disputer et projette de finir fin juillet le championnat dans le meilleur des cas. Longtemps, la possibilité de ne pas reprendre a été évoqué, mais Bernard Joannin, président d’Amiens, a réaffirmé sur RMC que pour des raisons économiques et sportives, il faut aller au bout du championnat pour préserver l’équité.

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« Nous ne sommes pas des présidents de clubs sportifs, mais des directeurs de sociétés de spectacle sportif. Nous sommes une PME avec des centaines de salariés. Nous ne pouvons pas ignorer l’aspect économique du football, c’est de l’hypocrisie. Si on discute d’éthique sportive, comment peut-on concevoir un championnat où toutes les équipes ne sont pas rencontrées« , a avoué le président d’Amiens, dix-neuvième de Ligue 1.

« Anticiper les choses »

Stiven Mendoza Amiens PS

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Bernard Joannin ne veut pas pour autant mettre les joueurs, son staff, ni même les supporters en danger, alors qu’une crise sanitaire sans précédent a frappé la France ces dernières semaines et n’est pas encore totalement appréhendée : « Bien sûr, la priorité dans cette histoire de pandémie, c’est surtout de préserver la sécurité, pas seulement des joueurs, mais de nos dirigeants, kinés, médecins qui vont être proches des joueurs. Bien sûr que c’est la priorité« .

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Le président d’Amiens a parlé des tests de dépistage effectués à Amiens et dont les résultats sont attendus lundi : « C’est très simple. Depuis le début de la saison, et maintenant plus de quatre ans, on est suivis par un médecin biologiste de notre région. Il fait des analyses de sang régulières avec nos joueurs. Je ne peux pas entrer dans les détails, car je n’ai pas de culture médicale. Il nous semblait naturel d’anticiper les choses et de faire ces tests qui peuvent faire un constat à l’heure actuelle. S’il y a des cas qui s’avèrent positifs, on pourra anticiper« .

« Vous pensez qu’ils n’ont pas envie de prendre alors qu’ils font les tests ? Je suis en visioconférence avec mes joueurs, je les ai vus par groupe de trois pour discuter avec eux, savoir comment ils appréhendent le chômage partiel. Je ne les ai jamais pris en traître », a conclu Bernard Joannin, persuadé que ses joueurs seront prêts à retrouver les terrains et la compétition lorsque le feu vert sera donné par les instances du football et de la santé.

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