Top 3 des performances de meneurs cette saison en NBA : il y a eu du carnage dans tous les sens chez les point gouardes


Dans le cadre de cette semaine spéciale meneurs sur Crumpa, la rédaction vous propose de revivre les meilleures performances individuelles faites par un meneur au cours de cette saison 2019-20 de la NBA à travers un classement tout à fait subjectif. Il faut noter que toutes les performances dont nous allons parler ont été réalisées dans des victoires et que nous ne sélectionnons qu’une performance par joueur, parce que c’est nous qui décide et c’est comme ça.

Mentions honorables : les 54 points à 19/23 au tir de Kyrie Irving contre les Bulls, les 41 points, 8 rebonds et 5 passes de Russell Westbrook contre les Lakers, les 34 points en 25 minutes de Ben Simmons contre les Cavaliers, les 32 points, 8 rebonds et 10 passes de Kyle Lowry dans un incroyable come-back face aux Mavericks et enfin les 30 points, 10 rebonds et 8 passes de Chris Paul, à nouveau contre les Bulls.

En troisième place, nous retrouvons une performance réalisée par Trae Young le 20 février 2020 contre le Heat de Miami. Les Hawks se présentent donc contre l’une des meilleurs défense de la Ligue, certes un petit peu moins en forme à cette période, mais l’on se dit qu’ils devraient tout de même déplumer les pigeons sans beaucoup de difficultés. Sauf qu’en face le lutin d’Atlanta rentre parfaitement dans son match avec 15 points en 9 minutes grâce à trois shoots du parking, tous sur la gauche, et six lancers-francs convertis. Les deux quarts-temps suivants sont beaucoup moins remarquables, le Heat prend de l’avance et à 30 secondes de la fin du troisième acte, les visiteurs mènent 96 à 85 et Trae n’en est « qu’à » 25 points. C’est ce moment qu’il choisit pour s’enflammer, et sur les dernières 12 minutes et 30 secondes du match Trae multiplie les shoots extérieurs, les pénétrations avec la faute et les lancers-francs décisifs pour permettre à son équipe de finalement s’imposer 129 à 124. La ligne de stats finale du garçon est un career-high de 50 points à 12/25 au tir, 8/15 de loin et à un énorme 18/19 aux sur la ligne des lancers, le tout accompagné de huit petites passes décisives pour le goût. Il fallait bien ça pour se défaire du mauvais souvenir lié à une autre confrontation avec le Heat. It’s over, ça vous dit quelque chose ?

En seconde position, on retrouve celui qu’on a placé à la première position de notre classement des meneurs de la saison, le génie slovène Luka Doncic. Cette performance intervient tôt dans la saison, le 18 novembre dernier, dans un duel texan avec les Spurs de San Antonio. Le Slovène a déjà particulièrement bien commencé sa saison et les Mavs sont extrêmement performants et sont donc les favoris de cette confrontation. Mais en face, DeMar DeRozan est en feu, l’ailier finira d’ailleurs la rencontre à 36 points à 14/20 aux shoots. Pour répondre à cette belle performance il fallait donc un bon Luka mais ce soir la, il fût… grand. Une première mi-temps d’extraterrestre à 24 points dans laquelle il réussit tout ce qu’il entreprend et une seconde de qualité dans laquelle il créera plus pour les autres que pour lui même. Et malgré tout cela, le score sera encore très serré à 30 secondes de la fin, 112-110 pour Dallas. Balle à Luka, quelques secondes de tricotage et un énorme step-back à 3 points sur la truffe de Bryn Forbes pour presque officialiser la victoire des Mavs. Mais Doncic n’aime pas les presque, et à 5 secondes il se jette dans une lutte au sol (un peu ridicule) dans laquelle il arrive à arracher le ballon et envoyer Seth Curry seul au lay-up pour entériner la victoire, 117-110. Ce soir-là le meneur des Mavericks finira la rencontre avec son career-high, 42 points, accompagné de 11 rebonds et de 12 passes à 14/27 au tir, 5/13 de la buvette et à 9/13 sur la ligne, Halleluka.

Mais le prix de la meilleure performance réalisée par un meneur sur la saison 2019-20 en NBA est attribué à… Damian Lillard. C’était vraiment Dame Time le 20 janvier dernier au Moda Center. Ce jour là, c’était le Martin Luther King Day en NBA et les Blazers recevaient les Warriors. Alors on vous voit venir, oui Golden State est la pire équipe de la Ligue cette saison et réaliser cette performance contre eux est peut-être « un petit peu plus facile ». Il n’empêche que lors de ce match, les guerriers de la baie d’Oakland sont accrocheurs grâce à de belles performances de D’Angelo Russell, d’Eric Paschall et surtout d’Alec Burks. Dame lui entre bien dans son match, 21 points en première mi-temps, mais il accélère encore largement en seconde. Or malgré cette performance, les Warriors sont encore devant de 3 points à 20 secondes du terme. Mais clutch et Damian Lillard, comme dirait Alpha Wann, ça va ensemble. Il récupère la gonfle et place un move d’une complexité terrible sur le pauvre Burks qui se conclue par un step back à 3-points sur la droite qui fait évidemment ficelle, overtime. Et à 1 minute de la fin de la prolongation, rebelote, 121-118 pour les hommes de Steve Kerr puis énormes tir primé du meneur des Blazers. Toujours un point d’avance pour les coéquipiers de Jordan Poole à 30 secondes du terme mais le numéro 0 de l’Oregon conclut définitivement le match grâce à 4 lancers-francs obtenus et convertis, 129-124. Le meilleur rappeur de la NBA établit son career-high, lui aussi, avec 61 points à 17/37 aux shoots, avec un énorme 11/20 depuis le parking et un parfait 16/16 aux lancers. Il a également capté 10 rebonds et distribué 7 caviars lors de ce thriller.

Pour figurer dans ce Top 3, il fallait donc établir son record en carrière au scoring dans une belle victoire de son équipe et si possible l’accompagner de nombreuses passes décisives et de nombreux rebonds. Ça veut presque dire que Jordan McLaughlin aurait pu y prétendre, mais encore faudrait-il avoir du flow.

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