Les meilleurs meneurs de la saison NBA 2019-20 – Numéro 1 : Luka Doncic à l’unanimité, en même temps le gamin a tout pour plaire


La rédaction de Crumpa a parlé, et à l’issue d’un plébiscite assez clair, c’est donc Luka Doncic qui remporte cette course aux meneurs. Il aura donc fallu deux ans au prodige slovène pour s’assoir sur la concurrence, et la suite est aussi terrifiante qu’elle peut s’avérer légendaire.

Le coup d’œil dans le rétro

La carrière NBA de Luka Doncic avant la saison en cours ? 72 matchs en temps que rookie, mais une hype sans commune mesure que celle qu’avait généré à l’époque celle d’un certain… LeBron James. Les cainris avaient poussé le blasphème jusqu’à l’imaginer en poste 3/4, la Draft venait rajouter un peu de discrédit aux scouts US et finalement il n’aura fallu que quelques minutes au génie pour mettre le point sur le i de son nom de famille. Car c’est bien d’un génie dont on parle très vite, capable de prendre à son compte un match NBA à même pas vingt ans. Les triples-doubles pleuvent très vite, le garçon semble même plutôt issu de la famille clutch et c’est tout Dallas qui se prend rapidement à rêver quand Kristaps Porzingis le rejoint blessé en février 2019. Une saison rookie terminée en 21/8/6 avec un fort logique trophée de Rookie Of the Year, étape 1 d’une carrière qui s’annonce mythique si le garçon se donne la peine que son immense talent mérite.

Sa saison 2019-20

Faf la rage n’avait pas le temps mais Luka, lui, n’a même pas le temps d’écouter Faf la rage. Dès les premières secondes de la saison la star des Mavs s’impose non plus comme un jeune à très haut potentiel mais bel et bien pour un candidat au trophée de MVP. Oui oui, au milieu des LeBron, Giannis ou autres Harden, un gosse de 20 piges s’est pointé avec un sourire ultra-brite et déjà plus de perfs individuelles notables que 95% de la Ligue. Chaque adversaire ou presque est exterminé par cette machine à step back et à no-look pass, et Dallas en profite pour réapparaître dans le Top 8 de l’Ouest comme à la grande époque de son grand blond au numéro 41. Dans la MVP Race donc, longtemps joueur le plus plébiscité de toute la Ligue dans les votes pour le All-Star Game, il n’aura donc fallu qu’une toute petite centaine de matchs à Luka Magic pour e faire un nom. Une cheville récalcitrante viendra ensuite mettre un peu d’ombre sur ce grand soleil mais globalement l’exercice sophomore du meneur slovène a déjà sa place dans l’histoire. L’histoire d’un gamin qui met son génie inné au service d’une Ligue en pleine révolution, et dire qu’il n’a que 21 ans.

Ses stats

28,7 points à 46,1% au tir dont 31,8% du parking et 86% aux lancers, 9,3 rebonds, 8,7 passes et 1,1 steal en 33,3 minutes

Ses plus gros cartons

  • 2 novembre vs Lakers : 31 points à 10/23 au tir dont 4/9 du parking et 7/8 aux lancers, 13 rebonds, 15 passes et 1 contre
  • 4 novembre @ Cavs : 29 points à 9/17 au tir dont 5/10 du parking et 6/6 aux lancers, 14 rebonds et 15 passes
  • 9 novembre vs Knicks : 38 points à 13/26 au tir dont 3/11 du parking et 9/9 aux lancers, 14 rebonds et 10 passes
  • 19 novembre vs Spurs : 42 points à 14/27 au tir dont 5/13 du parking et 9/13 aux lancers, 11 rebonds et 12 passes
  • 21 novembre vs Warriors : 35 points à 11/18 au tir dont 6/10 du parking et 7/8 aux lancers, 10 rebonds, 11 passes et 4 steals
  • 24 novembre @ Rockets : 41 points à 15/30 au tir dont 5/14 du parking et 6/8 aux lancers, 6 rebonds, 10 passes et 2 steals
  • 30 novembre @ Suns : 42 points à 12/24 au tir dont 3/11 du parking et 15/18 aux lancers, 9 rebonds et 11 passes
  • 4 décembre @ Pels : 33 points à 9/18 au tir dont 5/12 du parking et 10/13 aux lancers, 18 rebonds et 5 passes
  • 13 décembre vs Pistons : 41 points à 14/24 au tir dont 6/13 du parking et 7/12 aux lancers, 12 rebonds et 11 passes
  • 5 janvier vs Hornets : 39 points à 14/32 au tir dont 5/15 du parking et 6/6 aux lancers, 12 rebonds, 10 passes et 2 steals
  • 16 janvier @ Kings : 25 points à 8/18 au tir et 9/10 aux lancers, 15 rebonds et 17 passes
  • 9 mars vs Pacers : 36 points à 13/26 au tir dont 4/13 du parking et 6/10 aux lancers, 10 rebonds, 8 passes et 2 steals

La suite

Comment dit-on sky is the limit en slovène ? Car les défauts sont encore identifiables mais alors le plafond, lui, est clairement invisible à moins d’avoir un télescope à 20 000 boules. Ces défauts ? Une défense perfectible pour ne pas dire inexistante, un physique de faux-lent qui peut vite se transformer en physique de beauf du Lot-et-Garonne si le gamin ne respecte pas son régime, et un volume de tir assez ignoble si on aime tout ce qui ressemble à du partage ou de l’altruisme, même si le gamin n’a pas son pareil pour régaler les copains. C’est marrant tiens, on a l’impression de dépeindre le jeu de James Harden. Après seulement deux ans en NBA il apparait en tout cas évident que le potentiel est absolument énorme, et que si le garçon là joue sérieux ses mains pourraient bien être remplies de bijoux dans quelques années, et on ne parle même pas de sa salle des trophées actuellement en construction. Alors, comment dit-on sky is the limit en slovène ?

Le Top 6 de la rédac

  1. Luka Doncic
  2. Russell Westbrook
  3. Damian Lillard
  4. Kyle Lowry
  5. Chris Paul
  6. Trae Young

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