FESTIVAL – Dominique Delorme, le directeur de la manifestation lyonnaise prévue du 2 juin au 31 juillet 2020, tente de s’adapter aux contraintes et d’anticiper une sortie du confinement.
Par Etienne Sorin
Alain Souchon, Dionysos, Philippe Katerine, mais aussi la compagnie belge TG Stan, le chorégraphe Josef Nadj ou le Cirque Trottola se produiront-ils à Lyon cet été dans le cadre des Nuits de Fourvière ? Prévu du 2 juin au 31 juillet, le festival pluridisciplinaire est dans la même incertitude que la plupart des manifestations estivales, contraintes de se préparer en plein confinement et inquiètes à l’heure d’une pandémie dont on ne voit pas l’issue.
« On ne sait pas où on va mais on ne baisse pas les bras ». Dominique Delorme, directeur des Nuits de Fourvière, résume ainsi le sentiment de nombre de ses homologues. L’entrepreneur de spectacles continue de tout mettre en œuvre pour exercer son métier : faire se rencontrer les artistes et le public. « Il manque un cadre formel juridique pour annuler, explique-t-il. Tant qu’il n’y a pas de décret qui nous protège, on continue, sinon toutes les productions vont se retourner contre nous pour rupture de contrat. Et j’aurai 500 salariés
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