Les artistes en première ligne pour sauver le marché de l’art


NOS CONSEILS – Face à la pandémie, galeristes d’Europe ou d’Amérique multiplient les initiatives digitales pour conjurer la fermeture de leurs espaces et l’effondrement de leur monde.

Urs Fischer, l’artiste de Zürich installé à New York est l’héritier revendiqué de l’esprit dada. Ici, un portrait d’Urs Fischer par Chad Moore (détail) Courtesy Gagosian.
Urs Fischer, l’artiste de Zürich installé à New York est l’héritier revendiqué de l’esprit dada. Ici, un portrait d’Urs Fischer par Chad Moore (détail) Courtesy Gagosian. Photo Chad Moore courtesy Gagosian

Après Paris, l’épidémie submerge désormais New York, place forte du marché de l’art international, de ses galeries de Chelsea, de Tribeca, du Lower Eastside, de l’Upper Eastside, de ses artistes qui s’imposent à tous et tiennent le haut du pavé. Chacune de ces galeries, petites ou grandes, à New York comme à Paris, essaie, à sa manière de faire face à cette situation désastreuse en faisant valoir ses talents, sa créativité, son réseau. Depuis trois semaines, on a vu fleurir des initiatives numériques qui tentent de ramener l’art au cœur de nos vies confinées. Voici notre sélection.

● Donner la parole aux artistes, chaque semaine

Larry Gagosian, ténor de ce marché international, a dû annuler ou repousser nombre d’expositions, celles en cours dans ses 18 espaces, de New York à Rome, de Londres à Athènes, de Genève à Hongkong. Ainsi, à Paris, devait s’ouvrir le 18 mars, et jusqu’au 30 mai, l’exposition de Sarah Sze, l’artiste des installations minutieuses qui représentait les États-Unis lors

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