Dans un essai très dense, l’architecte et enseignant Daniel Treiber propose, en cinq approches, une analyse sensible de ce pionnier de la modernité.
On n’en finira jamais avec Frank Lloyd Wright, monstre sacré de l’architecture qui a laissé à la postérité quelque 400 réalisations (sur près de 800 projets), dont le célèbre Guggenheim de New York, bâtiment iconique dans lequel on entre par le sommet pour descendre en tournant par une rampe inclinée, inauguré après sa mort, le 21 octobre 1959. L’Américain a vécu jusqu’à 91 ans. Et, tout au long de sa carrière, il a rebondi de manière spectaculaire. Rythmée par des périodes – de celle d’une ornementation foisonnante, celle délibérément moderne -, son œuvre continue de questionner. Il y a encore beaucoup à explorer chez cette figure hors norme qui, jusqu’au bout, se refusa aux limites de l’espace, de la matière et du temps.
Les écrivains se sont déchaînés sur l’homme qui a quitté, dans le scandale, épouse et enfants pour s’enfuir en Europe en 1909 avec la femme d’un de ses clients, a scellé quatre mariages et a perdu l’un de ses amours dans un sordide assassinat sur son domaine de Taliesin,
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