Aulas : « Pape Diouf, un homme respectable et respecté »


Le président de l’Olympique Lyonnais a exprimé sa tristesse après la disparition de Pape Diouf, son ancien homologue de l’OM.

Entre 2005 et 2009, Jean-Michel Aulas et Pape Diouf se sont tirés la bourre afin d’être au sommet du football français. Respectivement président de l’Olympique Lyonnais et de l’Olympique de Marseille, les deux hommes ont d’abord été rivaux avant de finalement devenir proches, reconnaissant les qualités de l’autre. Un respect mutuel entre deux grands dirigeants du football français ayant marqué de leur empreinte les années 2000.

L’hommage de Noël Le Graët à Pape Diouf, décédé ce mardi à 68 ans

Le football français est en deuil ce mercredi après la tragique disparition de Pape Diouf. L’ancien président de l’Olympique de Marseille est décédé à 68 ans ce mardi soir à Dakar des suites d’une infection au Coronavirus. Pape Diouf a reçu de nombreux hommages du football français et notamment de ses anciens joueurs à l’OM, des clubs français, de joueurs actuels y compris du PSG, mais aussi de son ancien rival, Jean-Michel Aulas.

« Je suis vraiment très triste »

2020-04-01 Diouf PAPE MARSEILLE

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Dans les colonnes de L’Equipe, le président de l’OL a rendu hommage et exprimé sa tristesse suite à la disparition de son ancien homologue de l’OM : « On avait une relation qui allait au-delà même de l’estime et du respect du temps où il était le président de l’Olympique de Marseille (2005-2009). Puis cela s’est transformé en reconnaissance, presque en amitié quand il a quitté son poste. À ce moment-là, on était assez d’accord sur les grands sujets du football car il n’y avait plus la rivalité de l’instant ».

Le foot français rend hommage à Pape Diouf

« C’était un grand président avec une grande connaissance du football. Il avait aussi une profonde connaissance des hommes et des joueurs qu’il avait pu acquérir durant son expérience d’agent. Il maîtrisait parfaitement la manière dont ce milieu fonctionne. C’était quelqu’un de très droit. C’était un passionné qui défendait l’OM avec efficacité et droiture. Ce qui est la marque des grands présidents. Je suis vraiment très triste…« , a ajouté Jean-Michel Aulas.

« Je plains beaucoup sa famille. Je sais qu’il s’investissait beaucoup au Sénégal et j’ai aussi une pensée pour le peuple sénégalais qui l’appréciait énormément. C’est une grande perte pour le football en général car il avait démontré sa dimension française, africaine mais aussi internationale. On parle d’un homme bien, qui avait l’élégance du verbe et la stature des gens que je respecte. C’était un homme respectable et respecté pour tout ce qu’il a fait mais aussi pour sa sensibilité. Et c’est pour ça qu’on avait une relation proche…« , a conclu le président de l’OL.

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