Le Mans 66, Les Eblouis, Et puis nous danserons … La sélection des films en VOD de la semaine


Si l’ennui vous guette en ces jours de confinement, Le Figaro vous propose une sélection des films sortis cette semaine en VOD qui ont marqué la rédaction et méritent donc, du moins est-ce notre sentiment, d’occuper vos soirées. Des Misérables de la banlieue française à l’une des courses les plus mythiques du sport automobile en passant par la danse classique géorgienne, il y en a pour tous les goûts pour prendre l’air en restant chez vous.

Les Misérables , un drame de Ladj Ly, 1h42

Stéphane vient d’intégrer la Brigade Anticriminalité (BAC) de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Alors qu’une interpellation effectuée avec ses coéquipiers dégénère, un drone filme la scène. Cette bavure devient une grenade dégoupillée. Flics ou voyous, Les Misérables s’enfonce dans la spirale de la violence. Inexorablement. Il n’y a ni bons, ni méchants – seulement des individus qui font comme ils peuvent dans des circonstances qui leur échappent. Avec sa caméra légère, Ladj Ly suit ses protagonistes à la trace. Le réalisateur, prix du Jury au dernier Festival de Cannes, n’invente rien, il a tout vécu. Et c’est sans doute la force de ce film qui garde une fin ouverte comme pour dire que l’espoir, en banlieue, n’est pas mort. Ou du moins, pas encore.

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Last Christmas , une comédie romantique de Paul Feig, 1h43

La discographie de George Michael rythme cette idylle, imaginée par Emma Thompson, en plein Brexit. Le film répond aux codes un peu mièvres du genre mais arrive néanmoins à nous surprendre. L’énergie d’Emilia Clarke, ex-mère des dragons dans Game of Thrones, est contagieuse.

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Chanson douce , un drame de Lucie Borleton, 1h40

Col Claudine et collier de perles, Louise, la nounou choisie par Paul et Myriam pour garder leurs deux enfants de 5 ans et 11 mois, a l’allure de Madame Doubtfire. Les parents ne savent pas qu’elle a l’esprit tordu de la sorcière de Blanche Neige. Lucie Borleteau adapte avec un gant de velours le Goncourt de Leila Slimani. Karin Viard excelle dans ses habits de psychopathe.

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Le Mans 66 , un drame de James Mangold, 2h33

Le rouge est mis. Ferrari gagne tout le temps. Ford, qui n’est pas dans une forme olympique, décide de lancer un prototype capable de gagner au Mans. Elle embauche Carroll Shelby, ingénieur qui a remporté l’épreuve au volant d’une Aston Martin en 1959. Le défi l’intéresse. Une seule condition: embaucher comme pilote le fougueux, l’imprévisible Ken Miles. James Mangold aime les westerns (il a réalisé un remake de 3h10 pour Yuma). Le bruit des pots d’échappement remplace les coups de feu. Le Mans 66 ne s’adresse pas seulement aux aficionados du sport automobile. C’est une histoire d’amitié. Elle mêle le drame collectif et le drame privé.

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Lola vers la mer , un drame de Laurent Micheli, 1h30

Cheveux roses et skateboard en sac à dos, Lola, transgenre de 18 ans, vient de perdre sa mère. Elle vit dans un foyer depuis que son père l’a mise dehors. Elle est sur le point de se faire opérer. Mère absente, père toxique. Chez Xavier Dolan, c’est le contraire. Lola vers la mer rappelle les premiers films du réalisateur québécois. Avec moins d’afféterie, moins d’hystérie. On pense aussi à Girl, de Lukas Dhont. Ce qui n’est pas un mince compliment.

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Les Éblouis , un drame de Sarah Suco, 1h39

Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents décident d’intégrer une communauté religieuse. La jeune fille se révolte pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs de cette organisation sectaire. Ce premier film frappe par sa force tranquille et son absence de manichéisme. La tendresse le dispute à la colère rentrée. La réalisatrice s’est inspirée de sa propre histoire, sans en faire un acte de vengeance.

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Et puis nous danserons, un film romantique de Levan Akin, 1h50

Dans le Tbilissi d’aujourd’hui, où leur famille ne joint pas les deux bouts, Merab et son frère sont danseurs dans la troupe amateur de danse traditionnelle. Chacun joue le coq auprès de sa partenaire dédiée. L’ambition est d’entrer dans la troupe nationale, pour avoir enfin un salaire correct. En attendant, Merab est serveur dans un restaurant et son frère trafiquant. Une audition se prépare. Merab répète avec un nouvel élève. Irakli est un rival brillant mais se révèle aussi un étrange objet du désir. Transgression suprême dans cette Géorgie radicalement homophobe. La musique et la danse servent de garde-fous. Elles bordent le récit, hantent la pellicule, dures, répétitives, avec leurs figures imposées.

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Promare , un film d’animation de Hiroyuki Imaishi, 1h51

Une énorme tempête de feu a dévasté la moitié des villes du monde, affaiblissant les hommes et donnant naissance à des mutants capables de manier le feu, les Burnish. 30 ans plus tard, un groupe de mutants terroristes, appelés les Mad Burnish, menacent de détruire de nouveau la Terre. Le seul rempart de l’humanité ? La Burning Rescue, une équipe de pompiers d’un nouveau genre. Galo Thymos et son équipe vont tout faire pour arrêter les Mad Burnish. Promare est une expérience visuelle et sonore hors du commun proposée par Hiroyuki Imaishi, le réalisateur des classiques Gurren Lagann et Kill la Kill. Si l’œuvre n’est pas la plus aboutie du cinéaste, elle est néanmoins pourvue de belles idées de mise en scène.

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