The Weeknd, Soolking, Yael Naim… Retrouvez les sorties musicales de la semaine


En cette période de confinement, la sortie de nouvelles pépites musicales peut être une réelle échappatoire. De la pop eighties langoureuse de The Weeknd, aux mélodies envoûtantes de Yael Naim en passant par l’éclectisme de Soolking , il y en a pour tous les goûts.

The Weeknd a sorti vendredi son quatrième album intitulé After Hours. Avec quatorze nouveaux morceaux, l’artiste canadien se livre pour la première fois et se remet en question sur une rupture amoureuse qui le touche profondément. La drogue, l’amour et le pardon sont les thèmes récurrents de cet album – et d’un cycle dont le chanteur n’arrive pas à se détacher.

Si les fans n’avaient jamais vu un The Weeknd aussi fragile, ils ne seront pas dépaysés musicalement parlant. Les sonorités oniriques, electro et années 80 restent sa marque de fabrique. S’il ne fallait retenir que quelques titres, Alone Again est une merveilleuse entrée en matière, à la fois puissante et diversifiée. Hardest to love et Scared to live ne sont pas parfaits mais leur lien est trop fort pour ne pas ignorer leur importance et leur qualité.

Blinding Lights était déjà un coup de cœur avant la sortie de l’album et le titre confirme son incroyable aura. Autre pépite, In your eyes se révèle comme le titre le plus audacieux de l’album avec ses sonorités disco et son saxophone du tonnerre. The Weeknd s’inspire aussi de Wham! pour dynamiser son morceau Save your tears, un plaisir de trois minutes trente bien inspiré.

Reste bien sûr After Hours , le climax de cet album avec son rythme endiablé et pourtant si fragile. Le titre est le point d’orgue d’un album à qui il manque une vraie régularité dans la qualité de ses morceaux. After Hours est un tournant émotionnel pour The Weeknd, un album en demi-teinte pour les fans, mais malgré ses défauts, il reste un recueil plus qu’intéressant pour certains de ses titres.

Blinding Lights – The Weeknd

La chanteuse à la voix de velours a sorti vendredi son quatrième album. Intitulé Nightsongs, ce nouveau condensé de douceur se compose en douze titres. La musicienne parvient comme à son habitude à nous transporter et nous évader loin de l’actualité avec ses mélodies. «C’est fou ce qu’elles font écho dans cette période, explique la chanteuse franco-israélienne au Parisien. Tout l’album fait écho, car je l’ai moi-même créé dans une sorte de confinement».

Après Older, composé avec son compagnon de musique et de vie David Donatien, Yael Naim s’est donc consacrée seule à ce projet. Trois ans lui auront été nécessaires. Plus posé, plus calme que son prédécesseur, Nightsongs a en partie été conçu de nuit, comme le confie la musicienne au quotidien.

Pas d’énorme tube ni de mélodie entêtante à la New Soul, son premier succès. L’album est grave : «c’est fini la fête», fredonne la chanteuse de 42 ans dans sa comptine Miettes. À l’instar de son premier disque Yael Naim, elle alterne les langues. Mais cette fois l’hébreu laisse place au français ou à l’anglais (How will I know, Miettes, Des trous).

La voix de Yael Naim a le pouvoir d’apaiser. Ses chansons sonnent comme des berceuses. Sur Daddy, elle rend hommage à son père décédé. Les chœurs réalisés par l’ensemble Zene, parfois lyriques, parfois religieux, l’accompagnent tout au long de l’album. Avec Shine, Yael Naim conte avec tristesse un amour perdu. Le clip de la chanson a été réalisé par la musicienne, et comptabilise plus d’un million de vues sur YouTube.

Shine – Yael Naim

Deux ans après Fruit du démon, son premier album, Soolking est de retour avec Vintage. Vingt nouveaux titres qu’il a choisi de scinder en deux parties, « Glace » et « Feu ».

Avant la sortie de l’album, le rappeur dévoilait avec fracas le clip de Melegim, son featuring avec Dadju. Le titre devrait sans surprise être le hit du disque. Si pour son précèdent projet il s’était contenté d’inviter Khaled, Fianso et Lacrim, Soolking a décidé de frapper un coup en multipliant les collaborations. Ils ne sont pas moins de neuf, cette fois, à avoir répondu présent : Cheb Khaled, SCH, Heuss l’Enfoiré, Jul ou encore Gambi. On notera également la présence du groupe 13 Block qui avait défrayé la chronique en novembre dernier avec son morceau Fuck le 17.

« Je ne l’ai pas bossé comme album celui-là. J’ai fait des morceaux et à la fin on a fait une petite sélection », a révélé Soolking, invité chez Clique sur Canal +. Une manière de construire son disque qui confirme une caractéristique qui lui est propre : l’importante diversité musicale entre les titres. Tantôt mélancolique dans Douleur, entraînant dans La Kichta, tantôt dansant avec Marbella. Soolking aime jouer avec les sonorités, à l’image de ses divers talents de rappeur, danseur et batteur.

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