La vérité ou la déraison d’aimer et les meilleurs films de procès


CLASSIQUE – Brigitte Bardot comparaît, ce soir sur Arte, devant le tribunal d’Henri-Georges Clouzot, dans l’un de ses rôles les plus sincères et émouvants. Occasion de retrouver notre sélection les plus grands succès du cinéma de prétoire.

La Vérité raconte l’histoire de la jeune Dominique Marceau jugée en cour d’assises pour l’assassinat de son amant.
La Vérité raconte l’histoire de la jeune Dominique Marceau jugée en cour d’assises pour l’assassinat de son amant. ©DILTZ/ Bridgeman images

C’est le dernier des grands films criminels d’Henri-Georges Clouzot, qui ­tenait de Pierre Lazareff, le fondateur et patron de France Soir, le goût du journalisme et du fait divers. Sorti en 1960, La Vérité succède en effet à L’Assassin habite au 21 (1942), au Corbeau (1943), à Quai des orfèvres (1947), au Salaire de la peur (1952), adapté du roman homonyme de Georges Arnaud. Des films que l’on peut ­revoir aujourd’hui sur la plateforme Cinetek (la cinémathèque des réalisateurs) et qui ont fait surnommer le réalisateur « le Hitchcock français ».

La Vérité, que l’on peut redécouvrir sur Arte ce lundi soir, raconte l’histoire de la jeune Dominique Marceau (Brigitte Bardot) jugée en cour d’assises pour l’assassinat de son amant, Gilbert Tellier (Sami Frey). Venue d’une famille de la bourgeoisie provinciale, Dominique est arrivée à Paris avec sa sœur aînée Annie (la regrettée Marie-José Nat), mais pas dans les mêmes conditions. La sage Annie, va suivre des études de violon au conservatoire

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