Vingt jeunes candidats étrangers devaient passer un grand oral demain à l’Institut. Le concours est reporté.
C’est la «mort dans l’âme» que Pierre Buhler, président de l’Institut français, a annoncé l’annulation du concours international d’éloquence en français, prévu mardi soir sous la coupole de l’Institut de France. «C’est un crève-cœur de mettre fin à cette aventure, à quelques jours du but, regrettait-il vendredi, mais nous ne pouvions pas prendre le risque que les participants, qui viennent de dix-huit pays, ne puissent plus rentrer chez eux, au cas où le trafic aérien serait suspendu.»
Déjà, en milieu de semaine, l’Institut français avait pris la décision de réduire le nombre de personnalités dans le jury, et d’organiser le concours à huis clos, et non plus en public. Hélas, la progression de l’épidémie a sonné le glas du concours. Encore que…«Ce n’est que partie remise, insiste Pierre Bulher. Les candidats ont été choisis et préparés, ils reviendront passer leur grand oral quand tout ira mieux.»
Les thèmes ont été longuement débattus, ils puisent dans des préoccupations qui concernent ces jeunes, souvent engagés dans leur pays dans des associations
Judith Roze, directrice du département de la langue française et du livre à l’Institut français
Ce concours s’adresse à des jeunes de 18 à 28 ans apprenant la langue française. Sélectionnés
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