PORTRAIT – Ce metteur en scène prolifique n’a pas moins de trois pièces à l’affiche, Le Système Ribadier, L’Heureux stratagème et La Souricière. Il va aussi créer Le Fils, de Florian Zeller, au Japon.
Un large sourire aux lèvres, monté sur ressorts, Ladislas Chollat, 44 ans, est sur un petit nuage. Il rentre de Tokyo où sa mise en scène du Père de Florian Zeller a reçu trois Yomiuri Theater Awards (les Molières japonais) ; dont celui d’interprétation pour l’acteur Isao Hashizume qui a succédé à Robert Hirsch dans le rôle-titre. «Je ne parle pas un mot de japonais. Parler émotion avec des gens qui ne l’expriment pas et sont très pudiques, trouver l’humour, ça a été passionnant», raconte-t-il. Succès oblige, en 2021, il montera là-bas Le Fils du même auteur.
«Il a une patte à lui. La marque des grands, c’est de pouvoir être identifié. On reconnaît tout de suite ses mises en scène», estime le producteur Thierry Suc qui imagine bien Ladislas Chollat diriger un jour un théâtre. Pour l’heure, l’agenda de cet homme pressé, heureux papa de jumeaux de 5 ans, déborde. «C’est vrai, il est très chargé, mais depuis deux ans, j’ai trouvé ma respiration avec mes enfants, confie-t-il. Je travaille plus
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