l’hommage de Rome à son divin artiste


Aux Écuries du Quirinal, l’exposition des 500 ans de la mort du maître plonge le visiteur dans l’apogée de la Renaissance. Une célébration perturbée par le coronavirus puisque l’événement a fermé ses portes, dimanche au bout de trois jours, suite au décret du gouvernement italien.

Des visiteurs admirent trois œuvres de Raphaël (de gauche à droite) aux Écuries du Quirinal, à Rome: Le Jeune Homme à la pomme, 1505,
La Dame à la Licorne, 1505-1506, Portrait d’un homme, 1503-1504.
Des visiteurs admirent trois œuvres de Raphaël (de gauche à droite) aux Écuries du Quirinal, à Rome: Le Jeune Homme à la pomme, 1505,
La Dame à la Licorne, 1505-1506, Portrait d’un homme, 1503-1504.
ALBERTO PIZZOLI/AFP

Envoyé spécial à Rome

[Cet article a été rédigé avant la fermeture de l’exposition le 8 mars, trois jours après son démarrage, suite au décret du gouvernement italien qui ordonne la fermeture jusqu’au 3 avril de tous les musées du pays pour endiguer le coronavirus]

Le 6 avril 1520, moins d’un an après Léonard, s’éteignait à Rome Raphaël. Le Louvre venant d’éclipser toutes les autres commémorations du Toscan (mort en France), l’Italie se devait de célébrer avec faste cet autre phare de la Renaissance auquel l’Occident moderne, à commencer par Rome, doit beaucoup. L’exposition principale de ce 500e anniversaire occupe les deux étages des vastes écuries du palais du Quirinal, à deux pas, donc, de la présidence de la République. Ayant nécessité trois années de travail, elle se veut doublement exceptionnelle. Car s’il est vrai que l’influence de Raffaello Sanzio, natif d’Urbino dans les Marches, est aussi universelle que celle du père de la Joconde, lui n’a jamais quitté la péninsule, voué qu’il

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