Russell Westbrook en patron à Boston : encore une perf de malade pour le Brodie, et les Rockets passent à six victoires de suite


Énorme choc cette nuit au TD Garden de Boston. Énorme car le Massachusetts est difficilement prenable cette saison (cinq défaites seulement avant ce match), énorme car Jayson Tatum d’un côté et James Harden ou Russell Westbrook de l’autre sont trois magnifiques raisons de veiller très tard malgré une digestion compliquée, et énorme enfin car chacune des deux franchises présentes la nuit passée à Boston font partie des plus en forme de toute la Ligue. Et quelle surprise, le match fut… énorme.

Il était juste impossible de ne pas être devant ce Celtics – Rockets, surtout qu’on avait commencé la soirée en se coltinant un Knicks – Bulls et qu’on en pouvait juste pas aller pioncer en restant là-dessus. Et vous savez quoi ? Bien nous en aura pris. Une belle idée on vous dit, car ce match entre deux des équipes les plus en forme de NBA (cinq wins de suite pour Houston, 14-4 en cours pour les C’s et sept de suite à la maison) ne pouvait que nous offrir une telle dose d’adrénaline. Un match qui se sera déroulé comme souvent en plusieurs actes, avec un premier quart très à l’avantage des C’s pour commencer. Russell Westbrook et James Harden sont les seuls à trouver la faille dans la défense de Brad Stevens, et encore… ils ne le font pas si souvent que ça. 14 points pour le duo, quelques lancers d’Austin Rivers, et en face ce sont plutôt les seconds couteaux Marcus Smart et Gordon Hayward qui alimentent la marque, alors que Jayson Tatum et Jaylen Brown chauffent tranquillement, alors que Kemba Walker est toujours affairé à lâcher des high-kicks avec Trivette plutôt qu’à jouer au basket. Vanne de dimanche 13h sur TF1 mais poursuivons.

Au deuxième quart les attaques se mettent en route, Russell Westbrook est toujours aussi tranchant et score tous les points de Houston en début de période, et s’il finit par balayer Marcus Smart devant son banc… ses efforts ne seront pas récompensés puisqu’à la mi-temps c’est toujours Boston qui mène grâce notamment à un petit 9-0 des familles passé en milieu de quart, neuf comme l’écart à la mi-temps, rien de bien illogique finalement pour une équipe dont le collectif fait des merveilles face à une autre qui survit grâce aux exploits de ses deux superstars enfin surtout une. 56-47 à la mi-temps donc, et des Rockets qui vont finalement revenir avec de bien meilleures intentions après la pause, avec des intentions différentes surtout. Le score du troisième quart ? 36-22 Houston, et notamment un 13-0 dans les dents de leurs hôtes passé des mains adroites… du supporting cast. Danuel House Jr., Robert Covington et surtout P.J. Tucker et Eric Gordon, chacun met la main à la pâte et forcément un tout autre match commence. Car Houston est devant, et car on est donc parti pour un money time de douze minutes dans une salle qui commence à gronder sa mère comme dirait Jul.

Et, merci messieurs, la fin de match sera à la hauteur de nos attentes et des 36 premières minutes. Jayson Tatum prend ses responsabilités et finira son match avec une nouvelle perf énorme (32/13/5/2/2), le collectif des Rockets se substitue aux shoots ratés de James Harden alors qu’en face Marcus Smart essaie d’imiter le Barbu mais n’arrive qu’à imiter le Barbu version bourré (26 points tout de même mais 15 tirs à 3-points), et après un putback monstrueux de Westbrook sur la trogne de Jaylen Brown et un écart de six points en faveur des Rockets à moins de deux minutes de la fin, ce sont finalement… les Celtics qui allaient continuer de rêver grâce à un énorme tir de… Jaylen Brown, paye tes vases communicants. Avant ça ? Une perte de balle évitable de James Harden, un lancer loupé de Russell Westbrook, un shoot venu d’ailleurs de Marcus Smart, un lancer raté volontairement par Jayson Tatum et un rebond mal négocié par James Harden encore lui, lors de deux minutes qui resteront comme parmi les plus folles de la saison.

Prolongation, puis le mood positif des Celtics qui débouchera finalement sur une victoire des… Rockets, bah bien sûr, bien lancés par un Westbrook en mode Kobe survitaminé et par un James Harden qui signera au bas de la feuille avec deux lancers. Victoire 111-110 de Houston, celle-là est sacrément belle, et tranquillement les Rockets montent en pression au meilleur des moments, toujours sans pivot.

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