Un champion de voltige équestre visé par une enquête pour agression sexuelle sur mineur


Hacques Ferrari, 31 ans, a été suspendu de ses fonctions d’entraîneur et d’éducateur après des accusations portées par l’une de ses anciennes élèves.

Après le patinage artistique, l’équitation, le ski ou encore le motocyclisme, c’est au tour de la voltige équestre d’être touchée par des soupçons d’agression sexuelle. Le champion du monde Jacques Ferrari est visé par une enquête pénale après la plainte d’une jeune femme qui fut son élève, a-t-on appris ce mardi auprès du procureur de la République de Saumur (Maine-et-Loire). 

« Une enquête pénale est en cours suite à une plainte déposée le 31 décembre 2018 contre M. Jacques Ferrari », a fait savoir le procureur de Saumur, Guillaume Donnadieu. « Les investigations se poursuivent à l’heure actuelle » et il n’est pas possible, « à ce stade », d' »apporter aucune autre information », a précisé le magistrat. 

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Champion d’Europe en 2013 et champion du Monde en 2014, le sportif de 31 ans a été suspendu de ses fonctions d’entraîneur et d’éducateur dans le Saumurois pour le compte de la Fédération française et au sein de l’équipe Noroc qu’il a fondée, sur décision du préfet de Maine-et-Loire, a indiqué la préfecture. 

Corruption et agression sexuelle sur mineur

Cette suspension a été décidée alors qu’une enquête administrative a été ouverte le 12 février par le ministère des Sports. Selon les informations du site du journal Le Parisien, l’enquête en cours est menée pour corruption de mineur et agression sexuelle sur mineur, après la plainte d’une ancienne élève. Déposée en Haute-Savoie, cette plainte a été transmise au parquet de Saumur en février. 

La victime présumée et sa soeur, Anaïs et Chloé Bega, âgées alors de 15 et 17 ans, ont dénoncé le comportement de leur professeur. Elles avaient quitté les Alpes en 2016 pour Saumur, avant de renoncer moins de deux ans plus tard à poursuivre leur formation.  

L’aînée, Chloé, a entretenu une relation avec son éducateur, une fois majeure. Cité par le quotidien parisien, Jacques Ferrari reconnaît sa liaison privée avec l’aînée. En revanche, il dément avoir proposé des relations sexuelles à Anaïs ou fait des gestes allant dans ce sens volontairement. 

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