Quand Rohmer nous emmène au cinéma


MORCEAU CHOISI – Noël Herpe a composé une anthologie de critiques du cinéaste et une carte blanche au Forum des images

Éric Rohmer en 1988.
Éric Rohmer en 1988. Rue des Archives/Suddeutsche Zeitung/Leemage

Éric Rohmer réserve encore bien des surprises. Pour le centenaire de sa naissance, en mars 1920, et le dixième anniversaire de sa mort, en janvier 2010, l’auteur de Ma nuit chez Maud, revient sur le devant de la scène, mais un peu déguisé, masqué par les films des autres.

Grâce à Noël Herpe, fin connaisseur de l’œuvre et de l’homme (On lui doit notamment Éric Rohmer, avec Antoine de Baecque chez Stock, et l’édition DVD intégrale chez Potemkine/Agnès b.), paraît aux éditions Capricci Le Sel du présent, anthologie de critiques de Maurice Schérer (le vrai nom de Rohmer) des années 1948 à 1959, notamment dans Les Cahiers du cinéma et dans Arts. En quelque 200 films de tous genres et de tous horizons, on vagabonde à travers le cinéma avec un cicérone aussi lettré que libre d’esprit. On le trouvera souvent où on ne l’attend pas.

Constamment, Éric Rohmer bifurque, emprunte des chemins de traverse. Il est très imprévisible

Noël Herpe

«Constamment, il bifurque, emprunte des chemins de traverse. Il est très imprévisible», note Noël Herpe, qui est venu présenter son ouvrage à la Librairie du Panthéon.

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