La Berlinale vend la peau de l’ours


La soixante-dixième édition ouvre demain avec une nouvelle direction et Jeremy Irons en président du jury.

Des ouvriers déroulent le tapis rouge à la veille de l’ouverture de la Berlinale, mercredi, dans la capitale allemande.
Des ouvriers déroulent le tapis rouge à la veille de l’ouverture de la Berlinale, mercredi, dans la capitale allemande. Britta Pedersen/AP

Avec ses cubes de béton et ses poutrelles en acier, le quartier berlinois de Potsdamerplatz va bénéficier d’un surcroît d’animation durant les dix jours que durera son festival de cinéma. Mais c’est toute la capitale allemande, à la fois austère et vibrionnante, avec vingt salles sélectionnées pour l’événement qui épousera, à partir de jeudi jusqu’au 1er mars, le rythme de la compétition. Berlin et ses ours d’or ne sont pas Venise ou Cannes.

Des films plutôt noirs, de rares comédies, plusieurs documentaires, une touche politique et une économie de vedettes: tels sont les ingrédients de la 70e édition, désormais dirigée par un couple de discrets professionnels en lieu et place d’un médiatique et controversé personnage, Dieter Kosslick, dont la longévité après dix-huit ans de règne sur la Berlinale, commençait à poser question. Jeremy Irons remplace Juliette Binoche à la présidence du jury mais, au-delà du casting, c’est une identité artistique et commerciale que Carlo Chatrian et Mariette

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