Des propos tenus sur WhatsApp le 15 février pourraient laisser entendre que Juan Branco serait plus impliqué qu’il ne le dit dans la chute de l’ex-ministre.
Si les rôles respectifs de l’activiste russe Piotr Pavlenski et de sa compagne Alexandra de Taddeo dans la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux commencent à s’éclaircir, le mystère demeure sur celui de Juan Branco. Est-il avant tout un ami du couple comme il le dit ? Un avocat prodiguant de simples conseils à son client russe ? Ou bien un éventuel complice dans la mise en ligne des images en question, des enregistrements à caractère sexuel dont la diffusion ou le partage en l’absence d’accord de la personne concernée tombe sous le coup de la loi ? L’enquête devra le dire.
D’ores et déjà, le bâtonnier de Paris a demandé au remuant jeune homme de renoncer à défendre Piotr Pavlenski. Le communiqué du Barreau de Paris diffusé mercredi 19 février souligne ainsi que « l’absence de distance manifestée par M. Juan Branco entre sa mission d’avocat et l’action reprochée à son client, ainsi que son absence de prudence lors de déclarations dans les médias l’exposaient à un risque de manquement aux principes essentiels, notamment d’indépendance et de prudence ».
Crumpa réserve cet article à ses abonnés.
Pour poursuivre votre lecture, abonnez-vous.
1er mois d’essai gratuit
puis 9.90 €/4 semaines sans engagement
Je m’abonne
Inclus dans l’abonnement Numérique & audio :
- Magazine audio et magazine numérique augmenté
- Accès illimité aux articles sans pub
- « Ça reste entre nous »
- « Réveil Express » & « Cette semaine dans Crumpa »
- Masterclass de Crumpa
- Regard d’archives
Déjà abonné(e) ? Identifiez-vous