Dockers en colère et concurrence étrangère : les ports français en pleine tempête


La mobilisation des dockers contre la réforme des retraites révèle les faiblesses structurelles du système portuaire français. Les armateurs préfèrent Rotterdam, Anvers et même Barcelone.

« Le césar du meilleur scénario est décerné à… l’âge pivot. » Sur les tracts du Syndicat général des travailleurs portuaires du Havre, affilié à la CGT, la caricature d’un Edouard Philippe hilare, brandissant le célèbre trophée, fait un carton parmi les manifestants. Depuis le 5 décembre, ce sont pourtant les dockers qui imposent leur script au deuxième port de commerce de France, vaste théâtre hérissé de portiques et de grues, où transitent plus de 70 millions de tonnes de marchandises chaque année. Le puissant syndicat est passé maître dans l’art du suspense, déclenchant au pied levé des opérations « port mort » qui paralysent la ville. Une contestation qui s’enkyste et que le Premier ministre, tête de liste aux municipales, n’avait pas forcément imaginée. Si l’opposition à la réforme du système de retraite s’est calmée dans les transports, le feu couve encore dans la plupart des ports de commerce français. 

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