Divorcés en 2018 après treize ans de mariage, Jennifer Garner et Ben Affleck s’entendent toujours bien. Séparés depuis plus de cinq ans, les deux acteurs américains continuent de se voir régulièrement avec leurs trois enfants, Violet (14 ans), Seraphina (11 ans) et Samuel (7 ans). L’acteur de 47 ans s’est souvent ouvert sur son alcoolisme, une « maladie » qui a eu raison de son mariage. Il s’est récemment confié au New York Times sur son divorce, « le plus grand regret de sa vie ».
« J’ai bu relativement normalement pendant longtemps. Quand mon mariage a commencé à battre de l’ail, j’ai bu de plus en plus. C’était en 2015, 2016. Et le fait de boire, bien sûr, créait plus de problèmes conjugaux. » Mais il essaie de ne pas se flageller : « La honte est un sentiment toxique, il n’y a rien de positif dans la honte. »
Depuis qu’il est sobre, et malgré quelques rechutes, Ben Affleck apprend à comprendre son comportement et les rouages de l’addiction. « Je ne trouve pas très sain d’être obsédé par mes échecs – et mes rechutes – et de m’autoflageller. J’ai bien sûr fait des erreurs, j’ai bien sûr fait des choses que je regrette. Mais il faut se ressaisir, apprendre de ses erreurs, apprendre encore et essayer de tourner la page. »
Pendant longtemps, Jennifer Garner a voulu s’assurer que l’alcoolisme de son ex ne serait pas une menace pour ses trois enfants. « Ce qui la préoccupe, c’est sa sobriété et de savoir si oui ou non elle peut se reposer sur lui« , affirmait une source auprès de People. Résultat des courses : ils doivent se consulter pour toutes les décisions qui concernent leur éducation, mais pour les garder avec lui, le père doit être accompagné d’une personne capable de surveiller son état.
« Les gens qui ont une personnalité addictive comme moi ressentent un inconfort permanent et essaient de le faire disparaître. On essaie de se sentir mieux en mangeant, en buvant, en couchant, en jouant ou en faisant du shopping, peu importe. Mais ça finit par rendre la vie encore pire. Et on le fait encore et encore pour que cette gêne s’en aille et c’est là que la vraie douleur commence », raconte Ben Affleck en décrivant « le cercle vicieux imbrisable » qu’est l’addiction.