Décidément, ça commence à faire beaucoup. A peine le temps de se remettre des émotions étoilées du week-end qu’on repart sans plus attendre dans ce que l’on sait le mieux faire cette saison à Chicago : soigner des bobos. Dernier malade en date Kris Dunn, blessé au genou et qui pourrait bien manquer… l’intégralité du reste de la saison.
Quatre. Ils nétaient que quatre joueurs à Chicago à avoir réussi l’exploit de ne pas se blesser cette saison. Kris Dunn donc, avant son bobo au genou, puis Coby White, Zach LaVine et Tomas Satoranski. Un chiffre que l’on peut d’ailleurs ramené à deux si on ajoute la blessure à l’égo de Zach de n’avoir pu participer au All-Star Game chez lui, ou encore l’entorse au réglement capillaire contractée par Coby White depuis quelques années. Blague à part, c’est une véritable saison catastrophe que vivent les Bulls cette année, avec les absences une à une de Wendell Carter Jr. (bientôte de retour, alleluia), Lauri Markkanen, Otto Porter Jr. ou encore Daniel Gafford, pour ne citer qu’eux. On peut d’ailleurs rajouter les problèmes psychiatriques de Jim Boylen, lui qui semble complètement déconnecté de la réalité et qui a probablement perdu le soutien de ses joueurs très tôt dans la saison, mais loin de nous l’idée de parler d’une prescription évidente mais dont on n’a pas l’ordonnance sous les yeux.
Kris Dunn ? Le pauvre… On parle quand même d’un mec qui galère à confirmer tout le bien que l’on pensait de lui à sa Draft, mais qui a également du jouer au poste… 3 une bonne partie de la saison, lui qui, on le rappelle, est à la base un… meneur de jeu. Genou droit touché donc pour Krissou, on attend des nouvelles mais personne n’est rassuré dans l’Illinois, et pour rajouter au dossier on peut également rappeler que si Dunn a si mal au genou c’est depuis un choc le 31 janvier dernier avec… son coéquipier Thaddeus Young. N’en jetez plus la coupe est pleine et les Bulls pourront donc au moins se targuer d’en avoir une, de coupe, dans une saison tellement bizarre que le bordel à Chicago ne les empêche toujours pas au 18 février de rêver à une hypothétique… huitième place. Le niveau de cette Conférence Est est-il claqué ? Oh no, il est carrément rincé, et c’est donc une équipe de canards boîteux gérée par un savant fou qui se dirige vers une fin de saison un peu chelou, tiraillée entre l’envie de faire un coup et la peur de terminer un match à quatre.
On attend évidemment des nouvelles concernant la santé de ce pauvre Kriss Dunn mais la malédiction, elle, est bien présente cette saison. Courage chers Bulls fans, encore deux mois et on remballe.