Édimbourg, Venise, Chan Chan… L’Unesco alerte sur les sites menacés par le changement climatique


Hausse des précipitations, augmentation du niveau de la mer, érosion accentuée par les précipitations… Une nouvelle initiative en ligne, Heritage on the Edge, hébergée par Google Arts & Culture, alerte sur les menaces que le changement climatique fait peser sur cinq sites classés au patrimoine de l’Unesco. Ces sites ne sont par ailleurs qu’un échantillon des lieux culturels victimes du réchauffement climatique. La plateforme détaille ainsi les différents dangers auxquels sont confrontés ces sites protégés, les actions menées pour lutter contre ces bouleversements climatiques, et permet également de visualiser en 3D les monuments menacés.

Rapa Nui, aussi connue sous le nom de l’île de Pâques, abrite un ensemble de statues moaï en pierre, qui ont intrigué pendant des siècles et continuent d’intriguer encore aujourd’hui les chercheurs. Depuis quelque temps, ces statues massives font face à l’élévation du niveau de la mer au point que plusieurs ont déjà été emportées par les vagues.

Plusieurs statues ont déjà été abîmées par la hausse du niveau de la mer. Marino Joe/Marino Joe/UPI/ABACA

En Écosse, le château d’Édimbourg, construit au XIIe siècle, subit une érosion accélérée par l’augmentation de la fréquence des pluies. D’autres bâtiments historiques sont également menacés dans les parties les plus anciennes de la ville, classée au patrimoine de l’Unesco.

Classé au patrimoine de l’Unesco, le château d’Édimbourg est menacé par la hausse des précipitations annuelles en Écosse. ANDBZ/ANDBZ/ABACA

Au Bangladesh, la ville-mosquée de Bagerhat est aussi menacée par la hausse du niveau de la mer et la salinité des sols, qui causent des dégâts aux structures du XVe siècle, classées au patrimoine de l’Unesco en 1985.

En Tanzanie également, les ruines de la ville côtière Kilwa Kisiwani sont menacées par l’érosion et la montée du niveau de la mer. Plusieurs bâtiments comme la grande mosquée risquent d’être submergés par l’océan.

La Grande Mosquée de Kilwa Kisiwani pourrait être submergée par la montée des eaux. Mary Evans/Mary Evans/ABACA

Même situation du côté du site archéologique Chan Chan, au Pérou. L’augmentation des précipitations et du niveau des nappes phréatiques a entraîné une usure de l’architecture en terre de la capitale d’un ancien empire qui s’étendait du sud du Pérou à l’Équateur.

La citadelle en terre de Chan Chan risque l’usure en raison de la hausse des nappes phréatiques. CRIS BOURONCLE/AFP

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