les voix de la justice


VIDÉO – Stéphane Demoustier renouvelle le film de procès en plongeant dans les troubles des adolescents d’aujourd’hui. Original, intense et prenant.

Un jour, des policiers sont arrivés sur une plage où une famille nantaise se délassait tranquillement. Ils venaient chercher Lise, 16 ans. Depuis ce moment évoqué dans une scène brève au prégénérique de La Fille au bracelet, deux ans ont passé. Lise (Melissa Guers) a 18 ans. Une ligne d’ombre sépare l’adolescente des siens, matérialisée par un bracelet électronique. Elle appartient à la justice autant qu’à sa famille. Lycéenne, elle vient de passer son bac avec succès, accusée, elle comparaît au tribunal pour le meurtre de Flora, sa meilleure amie. Deux mondes coexistent dans le film de Stéphane Demoustier, celui de la réalité existentielle, opaque, mutique, et celui de la justice avec son appareil de langage rationnel, qui décortique les faits, cherche l’extrême précision.

Parents et enfants se croisent, se laissent, se taisent, dans une atmosphère un peu étouffante

À la maison, confortable demeure bourgeoise, l’espace permet des trajectoires d’évitement, de distance. Parents et enfants se croisent, se laissent, se taisent, dans une atmosphère un peu étouffante. Le père (Roschdy

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