Les inspections des sites industriels dangereux vont être renforcées


Le gouvernement, qui entend tirer les leçons de l’accident de Lubrizol survenu le 26 septembre 2019, a présenté un plan d’action.

10.000 tonnes de produits chimiques ont brûlé, lors de l’incendie de l’usine chimique de Lubrizol et de l’entrepôt de Normandie Logistique, à Rouen, le 26 septembre 2019.
10.000 tonnes de produits chimiques ont brûlé, lors de l’incendie de l’usine chimique de Lubrizol et de l’entrepôt de Normandie Logistique, à Rouen, le 26 septembre 2019. PHILIPPE LOPEZ/AFP

Rassurer les populations voisines des sites classés, en tirant les enseignements de l’incendie de l’usine chimique de Lubrizol et de l’entrepôt de Normandie Logistique, à Rouen, le 26 septembre 2019, au cours duquel près de 10.000 tonnes de produits chimiques ont brûlé. Tels sont les objectifs du plan d’action présenté mardi par le gouvernement. 500.000 installations classées sont concernées, dont les 1300 sites industriels les plus dangereux, dits Seveso.

Il s’agit de «répondre à chacun des problèmes», a assuré Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire. En premier lieu, le gouvernement va renforcer «la transparence et les informations disponibles». La liste des produits touchés par un accident devra être immédiatement disponible, tout en étant claire et compréhensible par tous. Les exploitants de sites devront indiquer les produits susceptibles de se répandre dans l’environnement, prévoir des moyens d’analyses et étudier les «effets cocktails» provoqués par plusieurs

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