«J’ai joué un président accoucheur»


INTERVIEW – L’avocat pénaliste raconte comment le réalisateur Stéphane Demoustier et les comédiens ont su rendre l’authenticité d’un procès d’assises.

«Aux assises, on ne juge pas une incompréhension, mais une éventuelle culpabilité», estime Me Pascal-Pierre Garbarini.
«Aux assises, on ne juge pas une incompréhension, mais une éventuelle culpabilité», estime Me Pascal-Pierre Garbarini. Sébastien SORIANO/Le Figaro

LE FIGARO. – Vous êtes un avocat pénaliste réputé. Avez-vous hésité à interpréter un rôle de président d’assises?

Me Pascal-Pierre GARBARINI. – C’est un cadeau qui ne se refuse pas! Le président des assises est un fantasme pour tout pénaliste qui brûle de percer le mystère des délibérés. Mais je n’accepterais pas n’importe quel rôle. J’ai, par exemple, refusé de jouer un truand, car je ne trouvais pas cet exercice compatible avec mon serment d’avocat.

Vous êtes aussi un cinéphile averti. Quelles sont vos références en matière de «films de procès»?

Quelques grands films: La Vérité de Clouzot, avec Brigitte Bardot, Les Inconnus dans la maison d’Henri Decoin avec Raimu, Douze hommes en colère de Sidney Lumet avec Henry Fonda, Témoin à charge de Billy Wilder avec Charles Laughton et Marlene Dietrich…

C’est un genre qui était tombé en désuétude, alors que le public raffole des faits divers et du côté sensationnel des procès, ces parties de ping-pong oratoire avec les reparties qui cinglent. Les

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.

Abonnez-vous : 1€ pendant 2 mois

annulable à tout moment

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*