ENQUÊTE – Distributeurs et industriels ont du mal à répondre à l’exigence croissante des clients.
France? Italie? Pologne? Union européenne? Brésil? Connaître la provenance des aliments achetés dans les grandes surfaces est devenu une préoccupation majeure des clients. Pour les distributeurs et les industriels, répondre à cette exigence est aisé, et obligatoire, pour les fruits et légumes en vrac, la viande et le lait. Mais l’exercice vire au casse-tête pour les produits transformés avec plusieurs ingrédients. Surtout lorsqu’il faut le résumer de façon compréhensible pour des clients n’ayant à l’esprit que «l’origine France».
«Nous avons essayé sur de la pizza ou de la salade niçoise, c’est très compliqué, reconnaît Catherine Chapalain, directrice générale de l’Ania, la fédération des industriels de l’alimentaire. Pour bien informer le client, il faut aller vers une information accessible sur internet ou via une application numérique. Non seulement pour fournir des données précises, mais aussi éviter d’alourdir des packagings déjà chargés en indications.»