Le service de streaming français Salto lance le lancement du test le 3 juin


Salto, le service de streaming créé conjointement par le diffuseur public français France Télévisions et les réseaux commerciaux TF1 et M6, testera la nouvelle plateforme avec un lancement test le 3 juin.

Le déploiement a été retardé de près d’un an pour plusieurs raisons, notamment des problèmes de concurrence et de droits.

Alors que Netflix est très populaire en France avec près de 7 millions d’abonnés, Salto visera à se différencier avec «une offre entièrement développée pour un public français», a récemment déclaré Thomas Follin, directeur général de Salto, au journal français Le Figaro.

Follin a déclaré que les tarifs d’abonnement varieront entre 5 € et 10 € (5,50 $ à 11 $) par mois. Au lancement, Salto offrira 15 000 heures de programmation dans tous les genres et prévoit d’avoir 20 000 heures de programmation d’ici la fin de l’année. Ceux-ci comprendront des titres Salto originaux qui seront ajoutés au service chaque mois.

Au lieu de s’appuyer sur des algorithmes, Salto va puiser dans un bassin éclectique de programmeurs, de personnalités du cinéma et de la télévision et d’influenceurs qui feront leurs propres recommandations, a déclaré Follin au Figaro.

L’industrie française de la télévision et du cinéma est actuellement à la croisée des chemins avec la réforme imminente de l’audiovisuel. L’un des problèmes brûlants discutés dans le cadre de la réforme concerne le nombre de droits qu’un groupe de télévision ou un service de streaming français peut revendiquer sur le contenu commandé, en particulier pour les séries ou les films qu’il a entièrement financés.

Traditionnellement, la propriété des droits des diffuseurs est limitée à trois ans et n’inclut pas la fenêtre de streaming, c’est pourquoi Netflix a pu diffuser la troisième saison de « Call My Agent! » Simultanément avec l’émission diffusée sur le diffuseur public France 2 en dernier année.

Afin de garantir que Salto aura suffisamment de contenu à offrir, France Télévisions a signé un accord de trois ans avec les principales guildes de producteurs de France pour sécuriser les droits de diffusion en continu des séries, des documentaires et des programmes d’animation qu’elle cofinance jusqu’en 2022. Aux termes de l’accord, la le diffuseur détiendra les droits sur les programmes pour toutes les fenêtres, de la diffusion gratuite à la SVOD.

France Télévisions avait précédemment annoncé qu’elle investirait 50 millions d’euros (57 millions de dollars) par an dans le contenu de ses services numériques, dont Salto et une prochaine plateforme dédiée à la programmation pour enfants.



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