ABC « For Life »: revue de télévision


Il y a une histoire véritablement intrigante au cœur de «For Life», la nouvelle procédure juridique d’ABC. Mais il est enterré sous une bonne quantité de drame frénétique qui tend à obscurcir ses idées les plus intéressantes.

L’émission, produite par Curtis « 50 Cent » Jackson, est basée sur l’histoire vraie d’Isaac Wright Jr., un homme condamné à tort qui a ensuite supervisé son propre appel de la prison ainsi que la défense d’autres détenus. Nicholas Pinnock joue Aaron, un personnage de Wright que nous rencontrons après qu’il a déjà été mis à l’écart et s’est engagé dans le projet de se défendre et de défendre les autres. Cette plongée quelque peu essoufflée dans l’histoire contourne une grande partie de la configuration que le spectacle tente plus tard de nous rattraper par une exposition qui semble déplacée; nous expliquant simplement comment notre protagoniste s’est retrouvé là où il est dans quelque chose de moins vif qu’un montage aurait pu être en règle.

De même: qu’Aaron affronte une opposition systémique à la fois sonne vrai et porte en lui la promesse d’un drame grisant. Mais le fait que ses adversaires soient en fait carrément pervers, peu importe à quel point cela peut sembler vrai pour les téléspectateurs à juste titre sceptiques de l’industrie pénitentiaire, exclut les possibilités de narration plus compliquées qu’un binaire. (Le méchant de Boris McGiver n’a en quelque sorte pas de moustache à tourner, mais est aussi plat que les personnages viennent.) Qu’Aaron, que Pinnock joue avec un engagement et un grain acharnés, a vraiment raison (au moins aux yeux de ce spectateur) ne fait pas la netteté de l’histoire plus supportable.

La complication entre dans l’histoire à travers ses personnages féminins; Indira Varma (toujours la bienvenue dans tout projet) joue Safiya, une gardienne de prison qui est à la fois progressiste dans ses espoirs de changement et, peut-être, gouvernée par son intérêt personnel aussi. Et Joy Bryant incarne Marie, l’ex-femme d’Aaron dont la sympathie pour son sort ne peut pas aller suffisamment loin pour mettre sa vie en suspens pour lui.

Ces personnages gardent le spectacle percolant même si ses boîtiers principaux ont tendance à se sentir, dans les deux premiers épisodes du spectacle, quelque peu plats et non motivés. C’est peut-être un problème de divertissement motivé par sa vertu sociale: si la cause d’une émission est si juste qu’elle est explicite pour certains segments du public, alors pour ces personnes, l’explication semble au-delà du point, même didactique. C’est quand «For Life» se permet d’être une histoire qu’elle excelle. Bien qu’il ne puisse pas récupérer la première partie de l’histoire sur laquelle il s’est précipité, il vaut la peine d’espérer qu’il se détende en lui-même et qu’il fasse confiance à son public pour comprendre les enjeux au fur et à mesure.



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