Des avions et des obusiers turcs ont dynamité l’armée syrienne en représailles au barrage meurtrier de roquettes


Juste après minuit, le 3 décembre, un convoi militaire turc roulait dans un avant-poste militaire à l’ouest de Saraqeb, dans la province d’Idlib, à 01h13, des tirs d’artillerie mortels sont tombés du ciel.

Le barrage, qui provenait des forces de l’armée arabe syrienne, tué huit soldats turcs et du personnel civil de soutien et blessé sept autres.

Depuis un accord en 2018, l’armée turque a maintenu plusieurs centaines de membres du personnel dans douze avant-postes de la province d’Idlib pour observer un accord de cessez-le-feu négocié avec Moscou et Damas, désignant la province comme un refuge sûr. Ces avant-postes turcs s’ajoutent aux forces turques occupant une partie importante du territoire syrien afin de refuser l’accès aux séparatistes kurdes des YPG.

Mais en réalité, personne ne s’attendait à ce qu’Assad honore l’accord à long terme, car Idlib reste le dernier grand bastion des rebelles anti-Assad en Syrie après la chute d’Alep et l’éradication de la résistance dans la banlieue de l’est de Damas. En 2019, l’armée arabe syrienne (ASA) était de nouveau sur l’offensive.

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